SERIES JUNKIE

Affiche (poster) de la série Le Pouvoir


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Avec Toni Colette en tête d’affiche, Le Pouvoir (The Power en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !


Diffusée à partir du 31 mars sur Amazon Prime Video, Le Pouvoir est l’adaptation du best-seller éponyme écrit par Naomi Alderman qui raconte la prise de pouvoir par les femmes après que ces dernières se sont découvert la capacité de générer de l’électricité. L’ouvrage montre ainsi le passage du système patriarcal au système matriarcal. Le Pouvoir tire son inspiration du roman La Servante écarlate, ce qui n'est pas surprenant puisque Margaret Atwood était la mentor d’Alderman.

Devenir des femmes puissantes pour survivre

La série suit différents personnages à travers le globe : Allie (Halle Bush), dite Eve, une jeune adolescente abusée par son père adoptif qui se réfugie dans un couvent où elle devient une figure quasi divine. Margot (Toni Colette), la mairesse de Seattle qui doit faire face aux répercussions personnelles et politiques face à l’émergence de ce pouvoir féminin. Jos (Auli'i Cravalho), sa fille, qui a une relation conflictuelle avec sa mère et qui peine à maîtriser son pouvoir. Roxie (Ria Zmitrowicz), une londonienne et fille illégitime d’un truand qui cherche à venger le meurtre de sa mère. Tatiana (Zrinka Cvitešić), l'épouse d'un dictateur d'Europe de l'Est qui veut exploiter le pouvoir des femmes. Pour finir, Tunde (Toheeb Jimoh), un journaliste nigérian qui documente les évènements de ce nouveau monde en devenir.

Le Pouvoir évoque les rapports de force et de domination d'une société patriarcale en passe de devenir une société matriarcale. On ressent alors la possibilité d'une société qui sera remodelée pour correspondre au sexe/genre fort, qui est désormais la femme (note : alors que l'origine du pouvoir était due aux chromosomes dans le roman, dans la série, elle est due aux hormones). Si les femmes ont ce pouvoir, c'est pour survivre. En effet, il est ensuite expliqué que l'apparition de ce nouvel organe, le skein, est due à une mutation génétique qui se déclenche pour des raisons de survie. Cette approche est intéressante et montre que la société actuelle est tellement hostile aux femmes que le corps lui-même réagit pour se protéger de cette hostilité.

Ève et les filles du couvent (Scène de la série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



La société patriarcale en voie de disparition ?

La série dans son ensemble dénonce les problèmes de société liés aux femmes. La lutte de Margot pour permettre aux filles de disposer de leur corps comme elles le souhaitent fait écho à ce que les femmes vivent au quotidien, à savoir les lois qui régissent leur corps (on pense notamment aux lois sur l'avortement). Il est très problématique, en 2023, que les hommes aient encore le pouvoir et le contrôle sur le corps des femmes. Le Pouvoir se penche également sur le sexisme que Margot subit tous les jours au travail : une réalité pour les femmes dans le monde du travail.

La série télévisée montre ainsi divers contextes géopolitiques : dans certains pays, des restrictions sont imposées aux femmes. Là encore, cela reflète la réalité de milliers de femmes dans des pays où elles ont peu de droits et sont soumises à de nombreuses interdictions. L'émergence de ce nouveau pouvoir déclenche de nombreuses réactions : des soulèvements de femmes dans les pays où elles sont opprimées, mais aussi une montée du masculinisme qui touche même les plus jeunes, notamment le fils de Margot. On peut alors faire un parallèle avec les réactions suscitées par la montée du féminisme au cours de ces dernières années.

Roxie qui utilise son pouvoir dans un champs (La série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions 

Le Pouvoir affirme encore plus son féminisme en ayant une équipe de production et d'écriture majoritairement constituée de femmes. C’est également une femme qui s’est chargée de composer la musique de la série : Morgan Kibby, l'une des membres du groupe M83.

On ressent tout de même qu’il aurait fallu peut-être plus de neuf épisodes pour explorer tout le potentiel du matériel d'origine. Il y a trop de personnages et certaines intrigues prennent plus de place que d’autres. Toutefois, il est toujours possible d’approfondir l’univers dans une éventuelle seconde saison. Si cette première saison montre que les femmes commencent à ne plus vivre dans la peur et que leur pouvoir offre un sentiment de sécurité, il serait intéressant qu’une seconde saison aille jusqu'à montrer des hommes vivant dans la peur. Avec son message féministe fort, Le Pouvoir s'interroge sur la façon dont les femmes au pouvoir changeront l'image du monde : cela sera-t-il pour le meilleur ou pour le pire ?


Le Pouvoir : la série SF qui donne le pouvoir aux femmes

Affiche (poster) de la série Le Pouvoir


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Avec Toni Colette en tête d’affiche, Le Pouvoir (The Power en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !


Diffusée à partir du 31 mars sur Amazon Prime Video, Le Pouvoir est l’adaptation du best-seller éponyme écrit par Naomi Alderman qui raconte la prise de pouvoir par les femmes après que ces dernières se sont découvert la capacité de générer de l’électricité. L’ouvrage montre ainsi le passage du système patriarcal au système matriarcal. Le Pouvoir tire son inspiration du roman La Servante écarlate, ce qui n'est pas surprenant puisque Margaret Atwood était la mentor d’Alderman.

Devenir des femmes puissantes pour survivre

La série suit différents personnages à travers le globe : Allie (Halle Bush), dite Eve, une jeune adolescente abusée par son père adoptif qui se réfugie dans un couvent où elle devient une figure quasi divine. Margot (Toni Colette), la mairesse de Seattle qui doit faire face aux répercussions personnelles et politiques face à l’émergence de ce pouvoir féminin. Jos (Auli'i Cravalho), sa fille, qui a une relation conflictuelle avec sa mère et qui peine à maîtriser son pouvoir. Roxie (Ria Zmitrowicz), une londonienne et fille illégitime d’un truand qui cherche à venger le meurtre de sa mère. Tatiana (Zrinka Cvitešić), l'épouse d'un dictateur d'Europe de l'Est qui veut exploiter le pouvoir des femmes. Pour finir, Tunde (Toheeb Jimoh), un journaliste nigérian qui documente les évènements de ce nouveau monde en devenir.

Le Pouvoir évoque les rapports de force et de domination d'une société patriarcale en passe de devenir une société matriarcale. On ressent alors la possibilité d'une société qui sera remodelée pour correspondre au sexe/genre fort, qui est désormais la femme (note : alors que l'origine du pouvoir était due aux chromosomes dans le roman, dans la série, elle est due aux hormones). Si les femmes ont ce pouvoir, c'est pour survivre. En effet, il est ensuite expliqué que l'apparition de ce nouvel organe, le skein, est due à une mutation génétique qui se déclenche pour des raisons de survie. Cette approche est intéressante et montre que la société actuelle est tellement hostile aux femmes que le corps lui-même réagit pour se protéger de cette hostilité.

Ève et les filles du couvent (Scène de la série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



La société patriarcale en voie de disparition ?

La série dans son ensemble dénonce les problèmes de société liés aux femmes. La lutte de Margot pour permettre aux filles de disposer de leur corps comme elles le souhaitent fait écho à ce que les femmes vivent au quotidien, à savoir les lois qui régissent leur corps (on pense notamment aux lois sur l'avortement). Il est très problématique, en 2023, que les hommes aient encore le pouvoir et le contrôle sur le corps des femmes. Le Pouvoir se penche également sur le sexisme que Margot subit tous les jours au travail : une réalité pour les femmes dans le monde du travail.

La série télévisée montre ainsi divers contextes géopolitiques : dans certains pays, des restrictions sont imposées aux femmes. Là encore, cela reflète la réalité de milliers de femmes dans des pays où elles ont peu de droits et sont soumises à de nombreuses interdictions. L'émergence de ce nouveau pouvoir déclenche de nombreuses réactions : des soulèvements de femmes dans les pays où elles sont opprimées, mais aussi une montée du masculinisme qui touche même les plus jeunes, notamment le fils de Margot. On peut alors faire un parallèle avec les réactions suscitées par la montée du féminisme au cours de ces dernières années.

Roxie qui utilise son pouvoir dans un champs (La série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions 

Le Pouvoir affirme encore plus son féminisme en ayant une équipe de production et d'écriture majoritairement constituée de femmes. C’est également une femme qui s’est chargée de composer la musique de la série : Morgan Kibby, l'une des membres du groupe M83.

On ressent tout de même qu’il aurait fallu peut-être plus de neuf épisodes pour explorer tout le potentiel du matériel d'origine. Il y a trop de personnages et certaines intrigues prennent plus de place que d’autres. Toutefois, il est toujours possible d’approfondir l’univers dans une éventuelle seconde saison. Si cette première saison montre que les femmes commencent à ne plus vivre dans la peur et que leur pouvoir offre un sentiment de sécurité, il serait intéressant qu’une seconde saison aille jusqu'à montrer des hommes vivant dans la peur. Avec son message féministe fort, Le Pouvoir s'interroge sur la façon dont les femmes au pouvoir changeront l'image du monde : cela sera-t-il pour le meilleur ou pour le pire ?


Les personnages principaux de la série
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Créée par Mandy Kaling, la première saison de The Sex Lives of College Girls est disponible sur Amazon Prime France depuis février 2023. La série suit les péripéties de Kimberly, Whitney, Leighton et Bela alors qu’elles débutent leur première année à l’université d’Essex. Elles vont alors naviguer leur nouvelle vie l’étudiante entre sexe, études et fêtes déjantées. Zoom sur cette première saison !


Un série au ton léger

The Sex Lives of College Girls peut être considérée comme la grande sœur de Never Have I Ever (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec The Sex Lives of College Girls, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que la série manque quelquefois d'authenticité. Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.

Des personnages décalés que tout sépare

Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (Pauline Chalamet) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (Alyah Chanelle Scott) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (Reneé Rapp) est la queen bee froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (Amrit Kaur) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.

Les quatre personnages principaux de la série
©HBO Max

Une comédie sex-positive

Au vu du titre, on sait à quoi s’attendre. Kimberly, Whitney, Bela et Leighton vont toutes s’adonner aux joies du sexe dans cette première saison. La série aborde avec beaucoup d’humour les divers aléas liés au sexe auxquelles les quatre étudiantes sont confrontées, que ce soit Kimberly qui chope une cystite, ou encore Bela qui se retrouve à coucher avec un mec qui n’est excité que par son humour. The Sex Lives of College Girls dépeint alors une vision très décomplexée du sexe, avec la majorité des personnages de la série ayant des aventures d'un soir ou des relations sexuelles occasionnelles. De ce fait, la série s'attarde très peu sur le sexe dans le cadre d'une relation stable et exclusive. Elle met ainsi en avant une sexualité libre et épanouie, rarement montrée à l'écran, surtout chez des jeunes femmes.

Des intrigues génériques et survolées

Bien que la série aborde des thématiques impactantes, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier. 

L’avis final

Malgré ses défauts, la série ne manque pas de mordant et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que The Sex Lives of College Girls ne renouvelle pas le genre et tombe souvent dans les lieux communs du college drama, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation. 




The Sex Lives of College Girls, saison 1 : une série décomplexée et sex-positive

Les personnages principaux de la série
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Créée par Mandy Kaling, la première saison de The Sex Lives of College Girls est disponible sur Amazon Prime France depuis février 2023. La série suit les péripéties de Kimberly, Whitney, Leighton et Bela alors qu’elles débutent leur première année à l’université d’Essex. Elles vont alors naviguer leur nouvelle vie l’étudiante entre sexe, études et fêtes déjantées. Zoom sur cette première saison !


Un série au ton léger

The Sex Lives of College Girls peut être considérée comme la grande sœur de Never Have I Ever (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec The Sex Lives of College Girls, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que la série manque quelquefois d'authenticité. Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.

Des personnages décalés que tout sépare

Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (Pauline Chalamet) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (Alyah Chanelle Scott) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (Reneé Rapp) est la queen bee froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (Amrit Kaur) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.

Les quatre personnages principaux de la série
©HBO Max

Une comédie sex-positive

Au vu du titre, on sait à quoi s’attendre. Kimberly, Whitney, Bela et Leighton vont toutes s’adonner aux joies du sexe dans cette première saison. La série aborde avec beaucoup d’humour les divers aléas liés au sexe auxquelles les quatre étudiantes sont confrontées, que ce soit Kimberly qui chope une cystite, ou encore Bela qui se retrouve à coucher avec un mec qui n’est excité que par son humour. The Sex Lives of College Girls dépeint alors une vision très décomplexée du sexe, avec la majorité des personnages de la série ayant des aventures d'un soir ou des relations sexuelles occasionnelles. De ce fait, la série s'attarde très peu sur le sexe dans le cadre d'une relation stable et exclusive. Elle met ainsi en avant une sexualité libre et épanouie, rarement montrée à l'écran, surtout chez des jeunes femmes.

Des intrigues génériques et survolées

Bien que la série aborde des thématiques impactantes, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier. 

L’avis final

Malgré ses défauts, la série ne manque pas de mordant et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que The Sex Lives of College Girls ne renouvelle pas le genre et tombe souvent dans les lieux communs du college drama, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation. 




Freeridge personnages

[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Spin-off de la regretter On My Block, Freerigde est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte.

Un spin-off avec sa propre identité 

Si vous avez peur que Freeridge soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, Freeridge se révèle être beaucoup plus légère, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante.

Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron. Gloria et Ines sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, Gloria incarne la figure maternelle tandis qu’Ines est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. Demi est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à Cameron, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés. 

Même si aucun des personnages principaux d'On My Block n’apparaît dans Freeridge, on aura tout de même l’occasion de revoir certains visages familiers de la série, et c’est un bon moyen de relier les deux séries.

Freeridge personnages
©Netflix 



Une saison pauvre en rebondissements 

Pour être honnête, la série ne prend pas une trajectoire des plus trépidantes. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à une introduction à une plus grande histoire à venir (peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.

Un teen show qui a du potentiel 

Force est de constater que Freeridge offre une narration moins forte qu’On My Block. Cette dernière, avec sa première saison, m’avait vraiment ému et avait été une vraie claque émotionnelle. En comparaison, sa petite soeur ne va pas vraiment plus loin que le teen drama sympathique. Malgré quelques thématiques qui pourraient émouvoir, le teen show peine à proposer une intrigue forte alors qu’elle en avait les clefs. Freeridge a tout de même le potentiel de relever le niveau et avec cette première saison, présente de bons éléments qui serait bon d’exploiter davantage si la série est renouvelée pour une deuxième saison. 


À LIRE AUSSI : On My Block, une série initiatique Netflix qui sort de l'ordinaire



Freeridge : que vaut le spin-off d’On My Block ?

Freeridge personnages

[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Spin-off de la regretter On My Block, Freerigde est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte.

Un spin-off avec sa propre identité 

Si vous avez peur que Freeridge soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, Freeridge se révèle être beaucoup plus légère, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante.

Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron. Gloria et Ines sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, Gloria incarne la figure maternelle tandis qu’Ines est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. Demi est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à Cameron, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés. 

Même si aucun des personnages principaux d'On My Block n’apparaît dans Freeridge, on aura tout de même l’occasion de revoir certains visages familiers de la série, et c’est un bon moyen de relier les deux séries.

Freeridge personnages
©Netflix 



Une saison pauvre en rebondissements 

Pour être honnête, la série ne prend pas une trajectoire des plus trépidantes. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à une introduction à une plus grande histoire à venir (peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.

Un teen show qui a du potentiel 

Force est de constater que Freeridge offre une narration moins forte qu’On My Block. Cette dernière, avec sa première saison, m’avait vraiment ému et avait été une vraie claque émotionnelle. En comparaison, sa petite soeur ne va pas vraiment plus loin que le teen drama sympathique. Malgré quelques thématiques qui pourraient émouvoir, le teen show peine à proposer une intrigue forte alors qu’elle en avait les clefs. Freeridge a tout de même le potentiel de relever le niveau et avec cette première saison, présente de bons éléments qui serait bon d’exploiter davantage si la série est renouvelée pour une deuxième saison. 


À LIRE AUSSI : On My Block, une série initiatique Netflix qui sort de l'ordinaire



Protagonistes de la série Sexify



[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Sexify, qualifiée de Sex Education polonaise, est de retour avec une seconde saison sur Netflix. On retrouve donc Natalia, Monika et Paulina qui rencontrent des problèmes financiers après avoir lancé leur start-up. Pour sauver Sexify (une application qui vise à optimiser les orgasmes chez la femme), elles décident de se lancer dans le développement d’une version pour hommes. 

Le trio de Sexify est de retour

Quand la première saison sort, Sexify convainc pour son audace. Avec une thématique sur l’orgasme et le désir féminin, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité.

Une saison plus mature, mais moins dynamique

Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons » ), Sexify propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur le développement de Sexiguy (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres. 

Personnages principales de la série Sexify



Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique

Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, Sexify démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. Aleksandra Skraba, Sandra Drzymalska et Maria Sobocinska sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment. 


SEXIFY SAISON 2 EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 11/01.

Sexify saison 2 : une saison plus sérieuse, mais toujours audacieuse

Protagonistes de la série Sexify



[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Sexify, qualifiée de Sex Education polonaise, est de retour avec une seconde saison sur Netflix. On retrouve donc Natalia, Monika et Paulina qui rencontrent des problèmes financiers après avoir lancé leur start-up. Pour sauver Sexify (une application qui vise à optimiser les orgasmes chez la femme), elles décident de se lancer dans le développement d’une version pour hommes. 

Le trio de Sexify est de retour

Quand la première saison sort, Sexify convainc pour son audace. Avec une thématique sur l’orgasme et le désir féminin, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité.

Une saison plus mature, mais moins dynamique

Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons » ), Sexify propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur le développement de Sexiguy (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres. 

Personnages principales de la série Sexify



Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique

Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, Sexify démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. Aleksandra Skraba, Sandra Drzymalska et Maria Sobocinska sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment. 


SEXIFY SAISON 2 EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 11/01.

Lookism animé Netflix

[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Adaptation du webtoon éponyme, Lookism est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.


Privilège du beau et harcèlement scolaire

Le terme lookism, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. Ici, Lookism veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas.

Même si elle prend la forme d'une série animée, Lookism ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, Lookism pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série. 

Le harcèlement scolaire est un comportement dangereux qui mérite d’être mis en avant pour qu’on y soit davantage sensibilisé. Il est cependant dérangeant de constater qu’ il n'arrive presque rien aux brutes, à part un passage à tabac par un élève qui protège les harcelés. Je pense que l'histoire met trop l'accent sur la force et les combats pour résoudre le problème d’harcèlement, mais ce n'est pas de cette manière qu’il doit être éradiqué.

Lookism animé Netflix






Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?

Hyungseok est un personnage complexe et à cause des atrocités qu’il subit au quotidien, il intériorise toute sa colère et son ressentiment. Il a alors tendance à traiter sa propre mère de la même façon que ses camarades le traitent. Cependant, quand il se retrouve dans le corps du "beau" Hyungseok, il acquiert un nouveau point de vue sur sa situation et réalise à quel point sa mère s’est démenée pour lui offrir une vie confortable, alors qu’ils sont relativement pauvres. Dans un sens, il est presque dommage qu’on puisse seulement voir sa vraie personnalité quand il se retrouve dans le plus beau corps. Concernant les autres personnages, une bonne majorité d’entre eux manque cruellement de développement et de profondeur. Ils ont un rôle de figurant et n’apportent pas beaucoup au récit.

L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison. 
 

LOOKISM EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/12.


Lookism, une série animée coréenne sur le harcèlement scolaire et le privilège de la beauté

Lookism animé Netflix

[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Adaptation du webtoon éponyme, Lookism est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.


Privilège du beau et harcèlement scolaire

Le terme lookism, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. Ici, Lookism veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas.

Même si elle prend la forme d'une série animée, Lookism ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, Lookism pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série. 

Le harcèlement scolaire est un comportement dangereux qui mérite d’être mis en avant pour qu’on y soit davantage sensibilisé. Il est cependant dérangeant de constater qu’ il n'arrive presque rien aux brutes, à part un passage à tabac par un élève qui protège les harcelés. Je pense que l'histoire met trop l'accent sur la force et les combats pour résoudre le problème d’harcèlement, mais ce n'est pas de cette manière qu’il doit être éradiqué.

Lookism animé Netflix






Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?

Hyungseok est un personnage complexe et à cause des atrocités qu’il subit au quotidien, il intériorise toute sa colère et son ressentiment. Il a alors tendance à traiter sa propre mère de la même façon que ses camarades le traitent. Cependant, quand il se retrouve dans le corps du "beau" Hyungseok, il acquiert un nouveau point de vue sur sa situation et réalise à quel point sa mère s’est démenée pour lui offrir une vie confortable, alors qu’ils sont relativement pauvres. Dans un sens, il est presque dommage qu’on puisse seulement voir sa vraie personnalité quand il se retrouve dans le plus beau corps. Concernant les autres personnages, une bonne majorité d’entre eux manque cruellement de développement et de profondeur. Ils ont un rôle de figurant et n’apportent pas beaucoup au récit.

L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison. 
 

LOOKISM EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/12.


Cobra Kai poster saison 5


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Seulement neuf mois après la sortie de la saison 4, Cobra Kai est de nouveau de retour avec une cinquième saison. Alors que le dojo Cobra Kai fait fureur et est de plus en plus populaire, Daniel (Ralph Macchio) est prêt à tout pour faire tomber le manipulateur et très ambitieux Terry Silver (Thomas Ian Griffith).

Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (Xolo Maridueña)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, Cobra Kai s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (Mary Mouser) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver. 

Comme à son habitude, la série continue d’user de la carte de la nostalgie en faisait des clins d’œil aux films. De plus, le retour de certains personnages du troisième film, est fait intelligemment, sans qu’on ressente un fan service forcé. Une des choses que j’ai appréciée dans cette saison 5, c’est l’évolution de certains personnages. La plupart d’entre eux ont fait du chemin depuis la première saison et ils ont gagné en maturité. On arrête enfin de tourner en rond par rapport à certaines rivalités, il était temps, notamment avec Johnny (William Zabka) qui établit enfin une réelle relation père-fils avec Robby (Tanner Buchanan).

Cobra Kai : Johnny Daniel Chozen



D’ailleurs, un message qui se dégage beaucoup ici est qu’une ancienne brute peut redorer son blason. La rédemption est un thème fort, que ce soit avec Johnny, qui n’est plus du tout en conflit avec Daniel cette saison, ou que ce soit Chozen (Yuji Okumoto), qui après avoir perdu son honneur à Okinawa, est devenu un homme meilleur depuis. Il en est de même avec Mike Barnes (Sean Kanan), un des antagonismes de The Karate Kid III qui revient dans cette cinquième saison et qui, contrairement à ce que Daniel a pu penser au début, a su tourner la page sur son passé pour lui aussi devenir un homme meilleur. Concernant les jeunes, Robby, qui a été momentanément d’un élève de Cobra Kai lors de la précédente saison), revient du côté des gentils. Plus surprenant, il y également Tory (Peyton Roi List), qui a finalement ouvert les yeux sur la perversion de Cobra Kai. La série manque tout de même parfois de crédibilité. Bien qu’on ait compris que la plupart des senseis impliqués dans le dojo Cobra Kai sont des psychopathes, voir la nouvelle sensei Kim Da Eun (Alicia Hannah-Kim) se battre et prendre un malin plaisir à faire souffrir une de ses élèves mineures me dépasse.  

Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de Cobra Kai est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de The Karate Kid


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09




Cobra Kai (saison 5), un récit qui s’essouffle ?

Cobra Kai poster saison 5


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Seulement neuf mois après la sortie de la saison 4, Cobra Kai est de nouveau de retour avec une cinquième saison. Alors que le dojo Cobra Kai fait fureur et est de plus en plus populaire, Daniel (Ralph Macchio) est prêt à tout pour faire tomber le manipulateur et très ambitieux Terry Silver (Thomas Ian Griffith).

Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (Xolo Maridueña)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, Cobra Kai s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (Mary Mouser) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver. 

Comme à son habitude, la série continue d’user de la carte de la nostalgie en faisait des clins d’œil aux films. De plus, le retour de certains personnages du troisième film, est fait intelligemment, sans qu’on ressente un fan service forcé. Une des choses que j’ai appréciée dans cette saison 5, c’est l’évolution de certains personnages. La plupart d’entre eux ont fait du chemin depuis la première saison et ils ont gagné en maturité. On arrête enfin de tourner en rond par rapport à certaines rivalités, il était temps, notamment avec Johnny (William Zabka) qui établit enfin une réelle relation père-fils avec Robby (Tanner Buchanan).

Cobra Kai : Johnny Daniel Chozen



D’ailleurs, un message qui se dégage beaucoup ici est qu’une ancienne brute peut redorer son blason. La rédemption est un thème fort, que ce soit avec Johnny, qui n’est plus du tout en conflit avec Daniel cette saison, ou que ce soit Chozen (Yuji Okumoto), qui après avoir perdu son honneur à Okinawa, est devenu un homme meilleur depuis. Il en est de même avec Mike Barnes (Sean Kanan), un des antagonismes de The Karate Kid III qui revient dans cette cinquième saison et qui, contrairement à ce que Daniel a pu penser au début, a su tourner la page sur son passé pour lui aussi devenir un homme meilleur. Concernant les jeunes, Robby, qui a été momentanément d’un élève de Cobra Kai lors de la précédente saison), revient du côté des gentils. Plus surprenant, il y également Tory (Peyton Roi List), qui a finalement ouvert les yeux sur la perversion de Cobra Kai. La série manque tout de même parfois de crédibilité. Bien qu’on ait compris que la plupart des senseis impliqués dans le dojo Cobra Kai sont des psychopathes, voir la nouvelle sensei Kim Da Eun (Alicia Hannah-Kim) se battre et prendre un malin plaisir à faire souffrir une de ses élèves mineures me dépasse.  

Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de Cobra Kai est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de The Karate Kid


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09




Detox photo promo


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Avec Manon Azem et Tiphaine Daviot en tête d’affiche, Détox est une des nouvelles productions Netflix qui suit le quotidien de Manon et Léa, deux cousines qui décident de ne plus utiliser leur portable et les réseaux sociaux pendant un mois, chacune pour des raisons différentes. Alors que Léa passe ses journées à stalker son ex sur les réseaux et finit par se faire coller une plainte par ce dernier, Manon, chanteuse en herbe, essaye d’échapper à un bad buzz arrivé lors d’un de ses concerts.


Deux héroïnes accros aux réseaux…

Avec comme thème principal l’addiction numérique, Détox, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, Manon Azem et Tiphaine Daviot incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré. 

Un humour (perché) au rendez-vous

L’humour général de la série est très perché, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien avec le concept de la série et on se surprend à rire aux éclats à chaque gag. On prend également plaisir à suivre plusieurs membres différents de leur famille, comme le neveu de Léa qui lance un gros mouvement de détox digitale dans son lycée ou encore les parents de Léa, Mireille et Philippe qui ont des difficultés dans leur couple à cause de l’addiction au téléphone portable de ce dernier. 




Une "détox" convaincante ?

Avec seulement 6 épisodes de 30 min, le format de DÉTOX fait qu’on survole des éléments qui auraient été intéressants de développer davantage, notamment le deuil de Manon. On comprend que sa sœur aînée est décédée il y a 10 ans, mais ça reste très peu abordé, c’est dommage. DÉTOX reste une série vraiment loufoque et divertissante, et qui dut aux dernières minutes de l’épisode final, laisse présager une seconde saison tout aussi barge.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 01/09


Détox, une série française hilarante sur l’addiction digitale

Detox photo promo


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Avec Manon Azem et Tiphaine Daviot en tête d’affiche, Détox est une des nouvelles productions Netflix qui suit le quotidien de Manon et Léa, deux cousines qui décident de ne plus utiliser leur portable et les réseaux sociaux pendant un mois, chacune pour des raisons différentes. Alors que Léa passe ses journées à stalker son ex sur les réseaux et finit par se faire coller une plainte par ce dernier, Manon, chanteuse en herbe, essaye d’échapper à un bad buzz arrivé lors d’un de ses concerts.


Deux héroïnes accros aux réseaux…

Avec comme thème principal l’addiction numérique, Détox, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, Manon Azem et Tiphaine Daviot incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré. 

Un humour (perché) au rendez-vous

L’humour général de la série est très perché, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien avec le concept de la série et on se surprend à rire aux éclats à chaque gag. On prend également plaisir à suivre plusieurs membres différents de leur famille, comme le neveu de Léa qui lance un gros mouvement de détox digitale dans son lycée ou encore les parents de Léa, Mireille et Philippe qui ont des difficultés dans leur couple à cause de l’addiction au téléphone portable de ce dernier. 




Une "détox" convaincante ?

Avec seulement 6 épisodes de 30 min, le format de DÉTOX fait qu’on survole des éléments qui auraient été intéressants de développer davantage, notamment le deuil de Manon. On comprend que sa sœur aînée est décédée il y a 10 ans, mais ça reste très peu abordé, c’est dommage. DÉTOX reste une série vraiment loufoque et divertissante, et qui dut aux dernières minutes de l’épisode final, laisse présager une seconde saison tout aussi barge.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 01/09


Partner Track - personnages de la série


Créée par Georgia Lee et inspirée du roman éponyme écrit par Helen Wan, Partner Track (Plan de carrière en VF) suit Ingrid Yun (Arden Cho), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (Dominic Sherwood), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (Rob Heaps), un socialite new-yorkais. 


Une femme dans un monde d’homme

En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité. 

Une romance sans papillon dans le ventre 

Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, PARTNER TRACK bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.

Partner Track - personnages de la série



On aurait préféré un format long-métrage…

En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. PARTNER TRACK n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.


Partner Track, zoom sur la place de la femme dans un cabinet juridique

Partner Track - personnages de la série


Créée par Georgia Lee et inspirée du roman éponyme écrit par Helen Wan, Partner Track (Plan de carrière en VF) suit Ingrid Yun (Arden Cho), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (Dominic Sherwood), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (Rob Heaps), un socialite new-yorkais. 


Une femme dans un monde d’homme

En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité. 

Une romance sans papillon dans le ventre 

Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, PARTNER TRACK bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.

Partner Track - personnages de la série



On aurait préféré un format long-métrage…

En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. PARTNER TRACK n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.


Devi et Paxton - Never Have I Ever


Never Have I Ever (Mes Premières Fois dans sa version française) est de retour ce mois-ci avec une troisième saison. On retrouve alors Devi alors qu’elle vient enfin de se mettre en couple avec Paxton (sans qu’il n’ait honte d’elle comme dans la saison 2...). Alors, que donne cette saison 3 ? La réponse en dessous ! 

Une narration qui tourne en rond…

Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.

Eleanor, Fabiola et Aneesa



Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue 

Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.

Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.


SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.



Never Have I Ever saison 3 : le verdict

Devi et Paxton - Never Have I Ever


Never Have I Ever (Mes Premières Fois dans sa version française) est de retour ce mois-ci avec une troisième saison. On retrouve alors Devi alors qu’elle vient enfin de se mettre en couple avec Paxton (sans qu’il n’ait honte d’elle comme dans la saison 2...). Alors, que donne cette saison 3 ? La réponse en dessous ! 

Une narration qui tourne en rond…

Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.

Eleanor, Fabiola et Aneesa



Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue 

Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.

Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.


SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.



Paper Girls Le Rewind Club


Adaptation du comics éponyme de Brian K. Vaughan et Cliff Chiang, Paper Girls est la nouvelle série (passée plus ou moins sous radar) d’Amazon. On y suit alors un groupe de jeunes livreuses de journaux qui se retrouvent embarquées malgré elles dans une guerre du temps alors qu’elles se retrouvent loin de chez elles après un voyage dans le temps imprévu.

Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique 

Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, Paper Girls n’évite pas les comparaisons avec la très renommée Stranger Things (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des coming-of-age movies qui étaient très populaire dans les années 80-90.

La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps. 

Paper Girls Le Rewind Club



Un manque de scènes d’action

Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou First Kill), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais PAPER GIRLS évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).

Au final, PAPER GIRLS, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 29/07.


Paper Girls, un récit initiatique sous fond de guerre du temps

Paper Girls Le Rewind Club


Adaptation du comics éponyme de Brian K. Vaughan et Cliff Chiang, Paper Girls est la nouvelle série (passée plus ou moins sous radar) d’Amazon. On y suit alors un groupe de jeunes livreuses de journaux qui se retrouvent embarquées malgré elles dans une guerre du temps alors qu’elles se retrouvent loin de chez elles après un voyage dans le temps imprévu.

Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique 

Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, Paper Girls n’évite pas les comparaisons avec la très renommée Stranger Things (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des coming-of-age movies qui étaient très populaire dans les années 80-90.

La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps. 

Paper Girls Le Rewind Club



Un manque de scènes d’action

Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou First Kill), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais PAPER GIRLS évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).

Au final, PAPER GIRLS, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 29/07.


Gia et Erika au pied de l’escalier


Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.

Un récit simple, mais efficace

Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, Boo, Bitch reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.

Les codes du teen show + un grain de folie 

Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.

Gia et Erika qui crient



BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.

DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.

Boo, Bitch : un teen show fantastique à la Mean Girls

Gia et Erika au pied de l’escalier


Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.

Un récit simple, mais efficace

Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, Boo, Bitch reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.

Les codes du teen show + un grain de folie 

Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.

Gia et Erika qui crient



BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.

DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.

First Kill poster


First Kill est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.

Les vampires dans les teen shows

Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. First Kill, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son couple principal qui est lesbien et mixte, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à Stephen Salvatore de The Vampire Diaries. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, façon Roméo et Juliette.

Une intrigue classique et convenue ?

Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que FIRST KILL, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…

Calliope et Juliette



De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, Sarah Catherine Hook et Imani Lewis sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part Elizabeth Mitchell, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.


Pour conclure, l’ensemble de FIRST KILL est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.

First Kill, une histoire d’amour saphique interdite.

First Kill poster


First Kill est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.

Les vampires dans les teen shows

Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. First Kill, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son couple principal qui est lesbien et mixte, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à Stephen Salvatore de The Vampire Diaries. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, façon Roméo et Juliette.

Une intrigue classique et convenue ?

Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que FIRST KILL, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…

Calliope et Juliette



De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, Sarah Catherine Hook et Imani Lewis sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part Elizabeth Mitchell, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.


Pour conclure, l’ensemble de FIRST KILL est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.

Stranger Things 4 poster officiel


La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. 


L'esthétique et les influences de Stranger Things 4

Avec cette quatrième saison, Stranger Things prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans un univers horrifique. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de Freddy Kruger et la figuration de son interprète, Robert Englund. On n’oublie pas les hommages évidents aux films Hellraiser ou encore ÇaSTRANGER THINGS 4 arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.

Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, STRANGER THINGS 4 a une qualité visuelle époustouflante (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec Running Up That Hill de Kate Bush en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.

Steve, Robin, Max et Dustin


Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie 

Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. 

Dans cette saison, on laisse de coté le Mind Flyer et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé Vecna par Dustin (toujours en lien avec un personnage de Dungeons & Dragons), l'antagoniste de STRANGER THINGS 4, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur Barrie Gower (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. 

On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une backstory autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. 

Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par Thomas Wlaschiha) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).

Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle


Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté

Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur le développement des personnages. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…

Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur Millie Bobby Brown et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (Joseph Quinn), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (Eduardo Franco), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps stone (un clin d’œil à Jeff du film Fast Times at Ridgemont High), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. 

Cette premiere partie de STRANGER THINGS 4 est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.



Stranger Things 4 (première partie), ce que j’en ai pensé.

Stranger Things 4 poster officiel


La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. 


L'esthétique et les influences de Stranger Things 4

Avec cette quatrième saison, Stranger Things prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans un univers horrifique. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de Freddy Kruger et la figuration de son interprète, Robert Englund. On n’oublie pas les hommages évidents aux films Hellraiser ou encore ÇaSTRANGER THINGS 4 arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.

Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, STRANGER THINGS 4 a une qualité visuelle époustouflante (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec Running Up That Hill de Kate Bush en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.

Steve, Robin, Max et Dustin


Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie 

Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. 

Dans cette saison, on laisse de coté le Mind Flyer et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé Vecna par Dustin (toujours en lien avec un personnage de Dungeons & Dragons), l'antagoniste de STRANGER THINGS 4, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur Barrie Gower (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. 

On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une backstory autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. 

Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par Thomas Wlaschiha) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).

Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle


Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté

Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur le développement des personnages. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…

Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur Millie Bobby Brown et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (Joseph Quinn), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (Eduardo Franco), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps stone (un clin d’œil à Jeff du film Fast Times at Ridgemont High), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. 

Cette premiere partie de STRANGER THINGS 4 est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.



Heartstopper - Nick et Charlie



Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice OsemanHeartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.

 

Un teen show doux et authentique 

HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.

Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité 

Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.

Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy
©Netflix 




HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.


Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer

Heartstopper - Nick et Charlie



Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice OsemanHeartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.

 

Un teen show doux et authentique 

HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.

Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité 

Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.

Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy
©Netflix 




HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.


Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents

Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.

Un Code Quantum façon teenager ?

Malgré une quasi-absence de promo, LES 7 VIES DE LÉA se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le teen show, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série Code Quantum (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que LES 7 VIES DE LÉA explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (coming-of-age story) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du teenager

Une ambiance 90s au top

La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.

Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir





Une distribution et des protagonistes convaincants 

Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia et les plus initiés Théo Fernandez, vu dans les Tuche et la série Stalk, et Maïra Schmitt, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux Mélanie Doutey et Samuel Benchetrit.

L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si LES 7 VIES DE LÉA se voyait être reconduite. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.

Les 7 vies de Léa, un coming-of age story avec enquête et voyage dans le temps

Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents

Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.

Un Code Quantum façon teenager ?

Malgré une quasi-absence de promo, LES 7 VIES DE LÉA se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le teen show, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série Code Quantum (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que LES 7 VIES DE LÉA explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (coming-of-age story) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du teenager

Une ambiance 90s au top

La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.

Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir





Une distribution et des protagonistes convaincants 

Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia et les plus initiés Théo Fernandez, vu dans les Tuche et la série Stalk, et Maïra Schmitt, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux Mélanie Doutey et Samuel Benchetrit.

L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si LES 7 VIES DE LÉA se voyait être reconduite. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.

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