[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Avec Toni Colette en tête d’affiche, Le Pouvoir (The Power en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !
Devenir des femmes puissantes pour survivre
© Amazon Prime Video |
La société patriarcale en voie de disparition ?
© Amazon Prime Video |
The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions
Le Pouvoir : la série SF qui donne le pouvoir aux femmes
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Avec Toni Colette en tête d’affiche, Le Pouvoir (The Power en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !
Devenir des femmes puissantes pour survivre
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La société patriarcale en voie de disparition ?
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The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions
Un série au ton léger
The Sex Lives of College Girls peut être considérée comme la grande sœur de Never Have I Ever (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec The Sex Lives of College Girls, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que la série manque quelquefois d'authenticité. Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.Des personnages décalés que tout sépare
Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (Pauline Chalamet) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (Alyah Chanelle Scott) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (Reneé Rapp) est la queen bee froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (Amrit Kaur) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.©HBO Max |
Une comédie sex-positive
Des intrigues génériques et survolées
Bien que la série aborde des thématiques impactantes, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier.L’avis final
Malgré ses défauts, la série ne manque pas de mordant et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que The Sex Lives of College Girls ne renouvelle pas le genre et tombe souvent dans les lieux communs du college drama, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation.The Sex Lives of College Girls, saison 1 : une série décomplexée et sex-positive
Un série au ton léger
The Sex Lives of College Girls peut être considérée comme la grande sœur de Never Have I Ever (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec The Sex Lives of College Girls, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que la série manque quelquefois d'authenticité. Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.Des personnages décalés que tout sépare
Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (Pauline Chalamet) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (Alyah Chanelle Scott) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (Reneé Rapp) est la queen bee froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (Amrit Kaur) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.©HBO Max |
Une comédie sex-positive
Des intrigues génériques et survolées
Bien que la série aborde des thématiques impactantes, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier.L’avis final
Malgré ses défauts, la série ne manque pas de mordant et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que The Sex Lives of College Girls ne renouvelle pas le genre et tombe souvent dans les lieux communs du college drama, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation.[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Spin-off de la regretter On My Block, Freerigde est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte.
Un spin-off avec sa propre identité
Si vous avez peur que Freeridge soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, Freeridge se révèle être beaucoup plus légère, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante.Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron. Gloria et Ines sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, Gloria incarne la figure maternelle tandis qu’Ines est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. Demi est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à Cameron, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés.
©Netflix |
Une saison pauvre en rebondissements
Pour être honnête, la série ne prend pas une trajectoire des plus trépidantes. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à une introduction à une plus grande histoire à venir (peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.Un teen show qui a du potentiel
Freeridge : que vaut le spin-off d’On My Block ?
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Spin-off de la regretter On My Block, Freerigde est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte.
Un spin-off avec sa propre identité
Si vous avez peur que Freeridge soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, Freeridge se révèle être beaucoup plus légère, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante.Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron. Gloria et Ines sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, Gloria incarne la figure maternelle tandis qu’Ines est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. Demi est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à Cameron, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés.
©Netflix |
Une saison pauvre en rebondissements
Pour être honnête, la série ne prend pas une trajectoire des plus trépidantes. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à une introduction à une plus grande histoire à venir (peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.Un teen show qui a du potentiel
Le trio de Sexify est de retour
Quand la première saison sort, Sexify convainc pour son audace. Avec une thématique sur l’orgasme et le désir féminin, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité.Une saison plus mature, mais moins dynamique
Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons » ), Sexify propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur le développement de Sexiguy (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres.Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique
Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, Sexify démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. Aleksandra Skraba, Sandra Drzymalska et Maria Sobocinska sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment.Sexify saison 2 : une saison plus sérieuse, mais toujours audacieuse
Le trio de Sexify est de retour
Quand la première saison sort, Sexify convainc pour son audace. Avec une thématique sur l’orgasme et le désir féminin, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité.Une saison plus mature, mais moins dynamique
Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons » ), Sexify propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur le développement de Sexiguy (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres.Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique
Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, Sexify démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. Aleksandra Skraba, Sandra Drzymalska et Maria Sobocinska sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment.[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Adaptation du webtoon éponyme, Lookism est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.
Privilège du beau et harcèlement scolaire
Le terme lookism, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. Ici, Lookism veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas.Même si elle prend la forme d'une série animée, Lookism ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, Lookism pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série.
Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?
L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison.
Lookism, une série animée coréenne sur le harcèlement scolaire et le privilège de la beauté
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Adaptation du webtoon éponyme, Lookism est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.
Privilège du beau et harcèlement scolaire
Le terme lookism, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. Ici, Lookism veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas.Même si elle prend la forme d'une série animée, Lookism ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, Lookism pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série.
Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?
L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison.
Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (Xolo Maridueña)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, Cobra Kai s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (Mary Mouser) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver.
Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de Cobra Kai est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de The Karate Kid.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09
Cobra Kai (saison 5), un récit qui s’essouffle ?
Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (Xolo Maridueña)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, Cobra Kai s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (Mary Mouser) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver.
Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de Cobra Kai est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de The Karate Kid.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09
Deux héroïnes accros aux réseaux…
Avec comme thème principal l’addiction numérique, Détox, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, Manon Azem et Tiphaine Daviot incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré.Un humour (perché) au rendez-vous
Une "détox" convaincante ?
Détox, une série française hilarante sur l’addiction digitale
Deux héroïnes accros aux réseaux…
Avec comme thème principal l’addiction numérique, Détox, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, Manon Azem et Tiphaine Daviot incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré.Un humour (perché) au rendez-vous
Une "détox" convaincante ?
Une femme dans un monde d’homme
En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité.Une romance sans papillon dans le ventre
On aurait préféré un format long-métrage…
Partner Track, zoom sur la place de la femme dans un cabinet juridique
Une femme dans un monde d’homme
En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité.Une romance sans papillon dans le ventre
On aurait préféré un format long-métrage…
Une narration qui tourne en rond…
Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue
Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.
Never Have I Ever saison 3 : le verdict
Une narration qui tourne en rond…
Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue
Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.
Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique
Un manque de scènes d’action
Paper Girls, un récit initiatique sous fond de guerre du temps
Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique
Un manque de scènes d’action
Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.
Un récit simple, mais efficace
Les codes du teen show + un grain de folie
Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.
Boo, Bitch : un teen show fantastique à la Mean Girls
Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.
Un récit simple, mais efficace
Les codes du teen show + un grain de folie
Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.
Les vampires dans les teen shows
Une intrigue classique et convenue ?
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.
First Kill, une histoire d’amour saphique interdite.
Les vampires dans les teen shows
Une intrigue classique et convenue ?
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.
La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus.
L'esthétique et les influences de Stranger Things 4
Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie
Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté
Stranger Things 4 (première partie), ce que j’en ai pensé.
La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus.
L'esthétique et les influences de Stranger Things 4
Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie
Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté
Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice Oseman, Heartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.
Un teen show doux et authentique
HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité
Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.©Netflix |
HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.
Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer
Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice Oseman, Heartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.
Un teen show doux et authentique
HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité
Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.©Netflix |
HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.
Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.
Un Code Quantum façon teenager ?
Une ambiance 90s au top
Une distribution et des protagonistes convaincants
Les 7 vies de Léa, un coming-of age story avec enquête et voyage dans le temps
Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.