Instant Lecture
Lectures Octobre '18




Je lis pas mal en ce moment (ou en général, pour l'instant, j'ai cumulé 34 lectures pendant mon année 2018) et je l'avoue, étant en manque d'inspiration, je me suis dit qu'un article sur mes dernières lectures comblera le petit manque de ce mois-ci au niveau du blog. Avec ce mois d'octobre, je cumule pour le moment quatre lectures et je vais vous en parler dans cette article.


Reasons to Stay Alive (Rester en vie en VF) de Matt Haig
À 24 ans, souffrant d'anxiété et de dépression, au cours d'un séjour en Espagne, Matt Haig s'est retrouvé au bord d'une falaise, les pieds à moitié dans le vide, sur le point de se précipiter... Rester en vie. cela paraît si difficile à celles et ceux qui sont au fond de l'abîme, qui ne voient poindre aucune lueur. Ce livre vif et sensible raconte les batailles que l'auteur a menées pour comprendre ce qui lui arrivait, pour le partager aux autres (pas toujours compréhensifs), et se mettre sur le chemin de la guérison. En cinq chapitres - Tomber, Atterrir, Se relever, Vivre, Être -, l'auteur raconte avec sincérité comment il a progressivement vaincu sa maladie et réappris à vivre. Car les raisons de rester en vie sont nombreuses, et sont ici détaillées avec humour et conviction. Ouvrir ce livre, c'est entamer une exploration joyeuse des façons d'exister, d'aimer mieux, de se sentir plus vivant.

Je n'ai pas grande chose à dire sur ce livre mis à part que je l'ai adoré. Je me suis reconnue dans tellement de passages et j’ai vraiment été touché par les mots de Matt Haig. Durant ma lecture, j’avais enfin l’impression d’être comprise et d’avoir une certaine reconnaissance dans le fait que je ne suis pas la seule à pouvoir ressentir ce qu’il a pu décrire dans Reasons to Stay Alive. Je pense que c’est une lecture essentielle, qu’on souffre ou pas de dépression et d’anxiété.


The Ocean at the End of the Lane (L'océan au bout du chemin en VF) de Neil Gaiman
De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu'il croyait oubliées. Le suicide d'un locataire dans une voiture au bout d'un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l'étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l'enfance, qu'il croyait enfouis, affluent alors avec une précision troublante…

On reconnait bien-là le style de Neil Gaiman, une sorte de conte féerique un peu étrange. Très similaire à Coraline, un autre roman que l’auteur a écrit, The Ocean at the End of the Lane est une lecture captivante qui retrace l’enfance du protagoniste (dont on ne connaîtra jamais le nom) et qui a vécu alors qu’il avait seulement 7 ans une aventure surnaturelle. L'histoire aborde les thèmes de l'enfance et comment la perception des choses est différente qu’on soit un enfant ou un adulte. The Ocean at the End of the Lane est notamment une histoire avec l'intemporelle bataille du bien contre le mal. Je pense que l'histoire aurait pu être davantage détaillée mais je pense que Gaiman voulait que certaines parties de l'intrigue restent un mystère, ce qui reste cohérent avec l'histoire en fin de compte. Ce roman, qui se lit assez vite, est parfait pour la période automnale et Halloween.


The Mothers (Le cœur battant de nos mères en VF) de Brit Bennett
Quand Nadia, 17 ans, perd sa mère et avorte en cachette, sa vie est bouleversée. Elle choisit alors de quitter la communauté noire et religieuse qui l'a vue grandir et laisse derrière elle Luke, son amant aux rêves brisés, et Audrey, sa meilleure amie. Boursière dans une grande université, Nadia fréquente désormais l'élite. Durant une décennie marquée des affres de la vie, les trajectoires des trois jeunes gens vont se croiser puis diverger, tendues à l'extrême par le poids du secret.

Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé ce roman, l’histoire m’a intéressé jusqu’à la fin même si au final, il ne s’y passe pas grand chose. The Mothers est un drame et suit Nadia, Audrey et Luke à l'adolescence, puis à l'âge adulte. L'histoire parle de la vie en communauté, de l'amour, de l'amitié et comment l'absence d'une figure maternelle peut jouer sur la vie, cependant, je trouve que le roman manquait parfois de profondeur et l'histoire ne m'a donc pas vraiment émue. Les personnages étaient corrects mais malheureusement pas assez sympathiques pour que je m’attache à eux et je trouve qu’il n’y avait pas assez d'alchimie entre eux. Une bonne lecture mais ce n'était pas merveilleux non plus.


Spell on Wheels de Kate Leth, Megan Levens et Marissa Louise
Claire, Jolene et Andy sont trois sorcières dans leur vingtaines qui se retrouvent embarquées dans un road-trip pour retrouver des objets magiques qu'on leur a dérobé, notamment un sortilège important qui permet d'éveiller le potentiel magique chez une personne. Histoire de vengeance, esprits frappeurs, le voyage ne sera pas sans surprise.

Spell on Wheels est un comics vraiment divertissant. J’ai apprécié la diversité des personnages: Claire est rousse et curvy, Andy est afro-américaine et Jolene est asiatique et lesbienne. L’histoire ne sort pas des sentiers battus mais c’est une histoire de sorcières sympathique, parfaite pour cette période de l’année. Comics obligé, Spell on Wheels se lit relativement vite et j’ai malheureusement trouvé que la fin était amené de façon trop abrupte et que la confrontation finale était trop facile et vite expédié mais ça n'empêche pas que l’histoire reste agréable à suivre. Au niveau de l’esthétisme, les dessins et les couleurs sont vraiment agréables à l’œil. Je recommande et même s'il n'est pas disponible en français, l'anglais est ici relativement facile comprendre.



J'aimerais savoir quels livres vous avez lu ce mois-ci, dites-moi tout dans les commentaires !



Mes dernières lectures (Octobre '18).

Lectures Octobre '18




Je lis pas mal en ce moment (ou en général, pour l'instant, j'ai cumulé 34 lectures pendant mon année 2018) et je l'avoue, étant en manque d'inspiration, je me suis dit qu'un article sur mes dernières lectures comblera le petit manque de ce mois-ci au niveau du blog. Avec ce mois d'octobre, je cumule pour le moment quatre lectures et je vais vous en parler dans cette article.


Reasons to Stay Alive (Rester en vie en VF) de Matt Haig
À 24 ans, souffrant d'anxiété et de dépression, au cours d'un séjour en Espagne, Matt Haig s'est retrouvé au bord d'une falaise, les pieds à moitié dans le vide, sur le point de se précipiter... Rester en vie. cela paraît si difficile à celles et ceux qui sont au fond de l'abîme, qui ne voient poindre aucune lueur. Ce livre vif et sensible raconte les batailles que l'auteur a menées pour comprendre ce qui lui arrivait, pour le partager aux autres (pas toujours compréhensifs), et se mettre sur le chemin de la guérison. En cinq chapitres - Tomber, Atterrir, Se relever, Vivre, Être -, l'auteur raconte avec sincérité comment il a progressivement vaincu sa maladie et réappris à vivre. Car les raisons de rester en vie sont nombreuses, et sont ici détaillées avec humour et conviction. Ouvrir ce livre, c'est entamer une exploration joyeuse des façons d'exister, d'aimer mieux, de se sentir plus vivant.

Je n'ai pas grande chose à dire sur ce livre mis à part que je l'ai adoré. Je me suis reconnue dans tellement de passages et j’ai vraiment été touché par les mots de Matt Haig. Durant ma lecture, j’avais enfin l’impression d’être comprise et d’avoir une certaine reconnaissance dans le fait que je ne suis pas la seule à pouvoir ressentir ce qu’il a pu décrire dans Reasons to Stay Alive. Je pense que c’est une lecture essentielle, qu’on souffre ou pas de dépression et d’anxiété.


The Ocean at the End of the Lane (L'océan au bout du chemin en VF) de Neil Gaiman
De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu'il croyait oubliées. Le suicide d'un locataire dans une voiture au bout d'un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l'étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l'enfance, qu'il croyait enfouis, affluent alors avec une précision troublante…

On reconnait bien-là le style de Neil Gaiman, une sorte de conte féerique un peu étrange. Très similaire à Coraline, un autre roman que l’auteur a écrit, The Ocean at the End of the Lane est une lecture captivante qui retrace l’enfance du protagoniste (dont on ne connaîtra jamais le nom) et qui a vécu alors qu’il avait seulement 7 ans une aventure surnaturelle. L'histoire aborde les thèmes de l'enfance et comment la perception des choses est différente qu’on soit un enfant ou un adulte. The Ocean at the End of the Lane est notamment une histoire avec l'intemporelle bataille du bien contre le mal. Je pense que l'histoire aurait pu être davantage détaillée mais je pense que Gaiman voulait que certaines parties de l'intrigue restent un mystère, ce qui reste cohérent avec l'histoire en fin de compte. Ce roman, qui se lit assez vite, est parfait pour la période automnale et Halloween.


The Mothers (Le cœur battant de nos mères en VF) de Brit Bennett
Quand Nadia, 17 ans, perd sa mère et avorte en cachette, sa vie est bouleversée. Elle choisit alors de quitter la communauté noire et religieuse qui l'a vue grandir et laisse derrière elle Luke, son amant aux rêves brisés, et Audrey, sa meilleure amie. Boursière dans une grande université, Nadia fréquente désormais l'élite. Durant une décennie marquée des affres de la vie, les trajectoires des trois jeunes gens vont se croiser puis diverger, tendues à l'extrême par le poids du secret.

Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé ce roman, l’histoire m’a intéressé jusqu’à la fin même si au final, il ne s’y passe pas grand chose. The Mothers est un drame et suit Nadia, Audrey et Luke à l'adolescence, puis à l'âge adulte. L'histoire parle de la vie en communauté, de l'amour, de l'amitié et comment l'absence d'une figure maternelle peut jouer sur la vie, cependant, je trouve que le roman manquait parfois de profondeur et l'histoire ne m'a donc pas vraiment émue. Les personnages étaient corrects mais malheureusement pas assez sympathiques pour que je m’attache à eux et je trouve qu’il n’y avait pas assez d'alchimie entre eux. Une bonne lecture mais ce n'était pas merveilleux non plus.


Spell on Wheels de Kate Leth, Megan Levens et Marissa Louise
Claire, Jolene et Andy sont trois sorcières dans leur vingtaines qui se retrouvent embarquées dans un road-trip pour retrouver des objets magiques qu'on leur a dérobé, notamment un sortilège important qui permet d'éveiller le potentiel magique chez une personne. Histoire de vengeance, esprits frappeurs, le voyage ne sera pas sans surprise.

Spell on Wheels est un comics vraiment divertissant. J’ai apprécié la diversité des personnages: Claire est rousse et curvy, Andy est afro-américaine et Jolene est asiatique et lesbienne. L’histoire ne sort pas des sentiers battus mais c’est une histoire de sorcières sympathique, parfaite pour cette période de l’année. Comics obligé, Spell on Wheels se lit relativement vite et j’ai malheureusement trouvé que la fin était amené de façon trop abrupte et que la confrontation finale était trop facile et vite expédié mais ça n'empêche pas que l’histoire reste agréable à suivre. Au niveau de l’esthétisme, les dessins et les couleurs sont vraiment agréables à l’œil. Je recommande et même s'il n'est pas disponible en français, l'anglais est ici relativement facile comprendre.



J'aimerais savoir quels livres vous avez lu ce mois-ci, dites-moi tout dans les commentaires !



It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







Lucky Man de Michael J. Fox, une autobiographie captivante et touchante.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix, un roman hybride entre horreur et teen drama

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Tuesday Nights in 1980, un premier roman réussi pour Molly Prentiss.

Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Cinq livres que je vous recommande (#2).



On se retrouve aujourd’hui avec un deuxième article « Cinq livres que je recommande ». J’ai publié le premier article en juillet 2017, il était donc temps d’en rédiger un autre. Cette deuxième partie regroupe, comme le premier, des romans aux genres différents, pour que tout le monde trouve au moins un roman qui pourrait lui plaire.



Rêver de Franck Thilliez
Psychologue réputée pour son expertise dans les affaires criminelles, Abigaël souffre d'une narcolepsie sévère qui lui fait confondre le rêve avec la réalité. De nombreux mystères planent autour de la jeune femme, notamment concernant l'accident qui a coûté la vie à son père et à sa fille, et dont elle est miraculeusement sortie indemne. L'affaire de disparition d'enfants sur laquelle elle travaille brouille ses derniers repères et fait bientôt basculer sa vie dans un cauchemar éveillé... Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.*

Lu pendant mes vacances d’été à Cabourg, il n’a pas fait long feu malgré ses 600 pages, d’ailleurs, d’après Goodreads, c’est le plus long roman que j’ai lu en 2017. C’est le deuxième roman que j’ai lu de cet auteur, le premier étant Fractures, et que dire à part que j’ai été happé par Rêver. Franck Thilliez maîtrise d’une main de maître le genre du thriller et avec Rêver, vous ne serez vraiment pas déçu du voyage. J'ai horreur des thrillers prévisibles mais ici, ce n’est pas le cas et vous pouvez être sûr de tomber des nus avec le dénouement de cette histoire trépidante et surréaliste.


Carry On de Raibow Rowell
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...*

J’ai déjà écrit une critique sur ce roman mais je me devais de l’inclure dans cet article. Carry On reste un de mes romans favoris. J’ai adoré l’univers mais surtout les personnages, qui m’ont incroyablement touché. Lu en 2016, je compte le relire cette année et j’ai tellement hâte de retrouver les péripéties de Simon et Baz. De plus, le livre est disponible en français depuis janvier 2017, vous n’avez donc pas d’excuse pour ne pas le lire (bien sûr, si vous n’aimez pas les romans YA et fantasy, je ne vous forcerai pas).


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.*

J’ai lu ce livre quand j’étais au collège et relu quelques années plus tard, mon avis sur ce livre n’avais pas changé, c’est vraiment un très bon roman. Avec ce roman, King s’éloigne de l’histoire d’horreur traditionnelle dont il a l’habitude pour écrire un roman se dirigeant plus vers l’horreur psychologique. L’histoire reste malgré tout angoissante et terrifiante et honnêtement, se promener ensuite en forêt peut prendre une toute autre dimension. Je dirais tout de même que la fin arrive un peu vite mais je vous conseille de lire ce petit bijou un peu moins connus que ses autres romans tels que Carrie ou Ça. 


Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir #1) de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.*

Ce roman a été un réel coup de cœur et je suis bien contente d’apprendre que le deuxième tome va sortir en poche chez Folio en mars 2018. J’ai tout simplement adoré l’univers de ce roman et il était très facile avec les descriptions de l’imaginer. Avec les personnages, on en a vraiment pour tous les goûts et c’est agréable d’avoir une palette diversifiée de personnages comme ceux de ce roman. L’auteur prend le temps de bien installer son histoire et ne précipite pas les choses et malgré les 600 pages de la version poche, il n’y a pas vraiment de lenteurs désagréables. Un petit chef d’œuvre que je vous recommande vraiment.


Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... de Kai Hermann et Horst Rieck
Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.*

Un classique que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Un témoignage romancé tellement bouleversant et poignant. On ne ressort indéfiniment pas indemne de cette histoire vraie. Ce n’est évidemment pas une lecture facile et elle est loin d’être légère mais elle éveille les consciences. Se dire qu'une jeune fille était une addict et une prostituée à seulement 13 ans, c'est attristant car au final, Christine a juste été aspirée dans cet engrenage. Bref, un roman de vérité qui choque. Je conseille également le film réalisé par Uli Edel en 1981 qui, avec ses images bruts, vous bouleversera autant que le livre.



Avez-vous déjà lu un des ces romans ?


*Les synopsis proviennent du site Amazon.


Cinq livres que je vous recommande (#2).

Cinq livres que je vous recommande (#2).



On se retrouve aujourd’hui avec un deuxième article « Cinq livres que je recommande ». J’ai publié le premier article en juillet 2017, il était donc temps d’en rédiger un autre. Cette deuxième partie regroupe, comme le premier, des romans aux genres différents, pour que tout le monde trouve au moins un roman qui pourrait lui plaire.



Rêver de Franck Thilliez
Psychologue réputée pour son expertise dans les affaires criminelles, Abigaël souffre d'une narcolepsie sévère qui lui fait confondre le rêve avec la réalité. De nombreux mystères planent autour de la jeune femme, notamment concernant l'accident qui a coûté la vie à son père et à sa fille, et dont elle est miraculeusement sortie indemne. L'affaire de disparition d'enfants sur laquelle elle travaille brouille ses derniers repères et fait bientôt basculer sa vie dans un cauchemar éveillé... Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.*

Lu pendant mes vacances d’été à Cabourg, il n’a pas fait long feu malgré ses 600 pages, d’ailleurs, d’après Goodreads, c’est le plus long roman que j’ai lu en 2017. C’est le deuxième roman que j’ai lu de cet auteur, le premier étant Fractures, et que dire à part que j’ai été happé par Rêver. Franck Thilliez maîtrise d’une main de maître le genre du thriller et avec Rêver, vous ne serez vraiment pas déçu du voyage. J'ai horreur des thrillers prévisibles mais ici, ce n’est pas le cas et vous pouvez être sûr de tomber des nus avec le dénouement de cette histoire trépidante et surréaliste.


Carry On de Raibow Rowell
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...*

J’ai déjà écrit une critique sur ce roman mais je me devais de l’inclure dans cet article. Carry On reste un de mes romans favoris. J’ai adoré l’univers mais surtout les personnages, qui m’ont incroyablement touché. Lu en 2016, je compte le relire cette année et j’ai tellement hâte de retrouver les péripéties de Simon et Baz. De plus, le livre est disponible en français depuis janvier 2017, vous n’avez donc pas d’excuse pour ne pas le lire (bien sûr, si vous n’aimez pas les romans YA et fantasy, je ne vous forcerai pas).


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.*

J’ai lu ce livre quand j’étais au collège et relu quelques années plus tard, mon avis sur ce livre n’avais pas changé, c’est vraiment un très bon roman. Avec ce roman, King s’éloigne de l’histoire d’horreur traditionnelle dont il a l’habitude pour écrire un roman se dirigeant plus vers l’horreur psychologique. L’histoire reste malgré tout angoissante et terrifiante et honnêtement, se promener ensuite en forêt peut prendre une toute autre dimension. Je dirais tout de même que la fin arrive un peu vite mais je vous conseille de lire ce petit bijou un peu moins connus que ses autres romans tels que Carrie ou Ça. 


Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir #1) de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.*

Ce roman a été un réel coup de cœur et je suis bien contente d’apprendre que le deuxième tome va sortir en poche chez Folio en mars 2018. J’ai tout simplement adoré l’univers de ce roman et il était très facile avec les descriptions de l’imaginer. Avec les personnages, on en a vraiment pour tous les goûts et c’est agréable d’avoir une palette diversifiée de personnages comme ceux de ce roman. L’auteur prend le temps de bien installer son histoire et ne précipite pas les choses et malgré les 600 pages de la version poche, il n’y a pas vraiment de lenteurs désagréables. Un petit chef d’œuvre que je vous recommande vraiment.


Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... de Kai Hermann et Horst Rieck
Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.*

Un classique que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Un témoignage romancé tellement bouleversant et poignant. On ne ressort indéfiniment pas indemne de cette histoire vraie. Ce n’est évidemment pas une lecture facile et elle est loin d’être légère mais elle éveille les consciences. Se dire qu'une jeune fille était une addict et une prostituée à seulement 13 ans, c'est attristant car au final, Christine a juste été aspirée dans cet engrenage. Bref, un roman de vérité qui choque. Je conseille également le film réalisé par Uli Edel en 1981 qui, avec ses images bruts, vous bouleversera autant que le livre.



Avez-vous déjà lu un des ces romans ?


*Les synopsis proviennent du site Amazon.


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


Cinq livres que je vous recommande (#1).

Dans l'article d'aujourd'hui, je propose de partager avec vous cinq lectures que j'ai adoré et que je vous recommande fortement. Je pense également que ce premier article sera le premier d'une longue ligné car avec tout ce que j'ai pu lire dans mon existence, j'ai bien plus que cinq livres à vous recommander. 



Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Un classique de l'époque victorienne. Le Portrait de Dorian Gray est le seul roman qu'Oscar Wilde ait écrit, ayant rédigé principalement des pièces de théâtres et des nouvelle. J'adore ce roman, il explore la double facette que l'être humain peut avoir, mais montre également comment l'homme peut vite devenir méprisant et débauché.  De plus, je trouve ce roman tellement poétique, la plume d'Oscar Wilde étant toute en élégance. Un classique que je recommande vivement et éloignez-vous de toutes les adaptations cinématographiques, mis à part celle de 1945.

Ready Player One d'Ernest Cline
J'avais déja écrit ma revue sur ce roman il y a quelques années mais en gros, Ready Player One est un de mes romans favoris. En plus d’être un roman dystopique avec pas mal d'action, c'est une sorte de lettre d'amour pour la pop culture des années 80. De nombreux films sont cités dans le roman et font parfois même partie intégrante de l'action. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner l'adaptation cinématographique de Spielberg bien que je reste assez mitigé par le trailer dévoilé à la SDCC.

The Humans de Matt Haig
The Humans est un roman écrit par le point de vue d’un alien qui vit incognito parmi les humains, après avoir pris possession du corps d'un professeur universitaire ayant résolu une formule mathématique, dont les répercussions chambouleraient la vie humaine. Lors de son arrivé sur Terre, il est perdu et ne comprends rien aux humains. Il va alors essayer de s'adapter. Alors que l'être humain lui est incompréhensible, il va peu à peu commencer à les comprendre. Matt Haig, sous la forme d’un roman de fiction, présente alors une œuvre d’introspection sur le genre humain. Grace à ce roman, on réapprend ce qui est vraiment important dans la vie. The Humans est un très bon livre, qui se révèle être plus profond qu'il n'y parait au début et je vous le recommande.

L'Enchanteur de René Barjavel
L'Enchanteur est un des derniers livres écrits par René Barjavel, en 1984. Dans ce roman merveilleux, Barjavel réinterprète à sa façon les mythes arthuriens, notamment la quête du Graal. J'ai adoré ce roman. Les mythes arthuriens me passionnent et j'ai vraiment trouvé originale la façon dont Barjavel à exploité cet univers, notamment pour le coté moderne et parfois comique qu'il y a apporté, sans s'éloigner pour autant de la trame originale. Dans ce roman, Merlin est dépeint comme un personnage solitaire et mystérieux, tiraillé par ses démons, ce que je trouve assez intéressant pour un personnage qu'on voit habituellement comme un mage à grosse barbe qui n'est là que pour aider Arthur. Ce roman vous fera sourire avec ces nombreux anachronismes mais vous émerveillera si, comme moi, l'univers autour de Merlin l'enchanteur vous passionne.

Two Boys Kissing de David Lavithan
Ce livre est un petit joyau. Two Boys Kissing suit sept adolescent de la communauté LGBT+ dont l'histoire est raconté par des hommes homosexuels morts du sida. L'histoire est merveilleusement bien écrite, c'est poétique et j'ai adoré tellement de passages dans ce livre qui m'ont touché et troublé. Bien que cette histoire soit à propos de jeunes homosexuels, tout jeune peut se reconnaître dans cette recherche d'identité, cette quête d'amour ou tout simplement la manière de vivre sa vie. Je conseille vraiment ce livre qui juste une histoire écrit avec réalisme et qui est unique de part le concept de l'écriture. C'est tout une histoire qui transporte un message sur la liberté, l'égalité et l’acceptation de soi.


Et vous, avez-vous des romans à me recommander ?


Cinq livres que je vous recommande (#1).

Cinq livres que je vous recommande (#1).

Dans l'article d'aujourd'hui, je propose de partager avec vous cinq lectures que j'ai adoré et que je vous recommande fortement. Je pense également que ce premier article sera le premier d'une longue ligné car avec tout ce que j'ai pu lire dans mon existence, j'ai bien plus que cinq livres à vous recommander. 



Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Un classique de l'époque victorienne. Le Portrait de Dorian Gray est le seul roman qu'Oscar Wilde ait écrit, ayant rédigé principalement des pièces de théâtres et des nouvelle. J'adore ce roman, il explore la double facette que l'être humain peut avoir, mais montre également comment l'homme peut vite devenir méprisant et débauché.  De plus, je trouve ce roman tellement poétique, la plume d'Oscar Wilde étant toute en élégance. Un classique que je recommande vivement et éloignez-vous de toutes les adaptations cinématographiques, mis à part celle de 1945.

Ready Player One d'Ernest Cline
J'avais déja écrit ma revue sur ce roman il y a quelques années mais en gros, Ready Player One est un de mes romans favoris. En plus d’être un roman dystopique avec pas mal d'action, c'est une sorte de lettre d'amour pour la pop culture des années 80. De nombreux films sont cités dans le roman et font parfois même partie intégrante de l'action. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner l'adaptation cinématographique de Spielberg bien que je reste assez mitigé par le trailer dévoilé à la SDCC.

The Humans de Matt Haig
The Humans est un roman écrit par le point de vue d’un alien qui vit incognito parmi les humains, après avoir pris possession du corps d'un professeur universitaire ayant résolu une formule mathématique, dont les répercussions chambouleraient la vie humaine. Lors de son arrivé sur Terre, il est perdu et ne comprends rien aux humains. Il va alors essayer de s'adapter. Alors que l'être humain lui est incompréhensible, il va peu à peu commencer à les comprendre. Matt Haig, sous la forme d’un roman de fiction, présente alors une œuvre d’introspection sur le genre humain. Grace à ce roman, on réapprend ce qui est vraiment important dans la vie. The Humans est un très bon livre, qui se révèle être plus profond qu'il n'y parait au début et je vous le recommande.

L'Enchanteur de René Barjavel
L'Enchanteur est un des derniers livres écrits par René Barjavel, en 1984. Dans ce roman merveilleux, Barjavel réinterprète à sa façon les mythes arthuriens, notamment la quête du Graal. J'ai adoré ce roman. Les mythes arthuriens me passionnent et j'ai vraiment trouvé originale la façon dont Barjavel à exploité cet univers, notamment pour le coté moderne et parfois comique qu'il y a apporté, sans s'éloigner pour autant de la trame originale. Dans ce roman, Merlin est dépeint comme un personnage solitaire et mystérieux, tiraillé par ses démons, ce que je trouve assez intéressant pour un personnage qu'on voit habituellement comme un mage à grosse barbe qui n'est là que pour aider Arthur. Ce roman vous fera sourire avec ces nombreux anachronismes mais vous émerveillera si, comme moi, l'univers autour de Merlin l'enchanteur vous passionne.

Two Boys Kissing de David Lavithan
Ce livre est un petit joyau. Two Boys Kissing suit sept adolescent de la communauté LGBT+ dont l'histoire est raconté par des hommes homosexuels morts du sida. L'histoire est merveilleusement bien écrite, c'est poétique et j'ai adoré tellement de passages dans ce livre qui m'ont touché et troublé. Bien que cette histoire soit à propos de jeunes homosexuels, tout jeune peut se reconnaître dans cette recherche d'identité, cette quête d'amour ou tout simplement la manière de vivre sa vie. Je conseille vraiment ce livre qui juste une histoire écrit avec réalisme et qui est unique de part le concept de l'écriture. C'est tout une histoire qui transporte un message sur la liberté, l'égalité et l’acceptation de soi.


Et vous, avez-vous des romans à me recommander ?


Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



BOOK REVIEW • Radio Silence d'Alice Oseman.

Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.





Parce que c'est les vacances et bientôt l'été, mon envie de lectures légères est assez grandissante. J'ai besoin de romans qui se déroulent dans des lycées américains clichés, des romans avec des histoires d'amours qui n'arrivent pas dans le quotidien de la vie réelle ou des romans qui me fassent secrètement fantasmer sur le fait que j'aurais adoré vivre une adolescence où des tas de péripéties puissent m'arriver. Bref, j'ai besoin de m'évader du quotidien et voilà la book wishlist parfaite pour y parvenir.



YA Book Wishlist

ONE OF US IS LYING de Karen M. McManus
Ce roman est décrit comme la rencontre entre The Breakfast Club et Pretty Little Liars, ça m'a l'air donc d'être assez prometteur. One of Us is Lying raconte l'histoire de cinq lycéens, un criminel, un athlète, un génie, une princesse et un détraqué en retenue (on sent vraiment la vibe TBC) sauf qu'un d'entre eux fini par être assassiné. Le suspect se cache parmi les quatre survivants et chacun a quelque chose à cacher.

RADIO SILENCE d'Alice Oseman.
Ici, ce fut un coup de cœur couverture et le fait que l'auteur ait tout juste un an de plus que moi m'a donné encore plus envie de lire le roman. Apparemment, d'après les critiques, si vous avez aimé Fangirl de Rainbow Rowell, vous apprécierez également ce roman. On y suit Frances qui est une personne assez réservée qui passe son temps à étudier mais aussi à écouter une série de podcasts appelée City Verse géré par une personne dans l’anonymat et Frances va finir par recevoir un message par cette personne. Je n'en sais pas plus mais ça me va et il y aurait apparemment pas mal de personnages LGBTQ+ donc ça m’intéresse d'autant plus. Disponible en VF aux édition Nathan sous le titre Silence Radio à partir du 8 juin.

ELIZA AND HER MONSTERS de Francesca Zappia.
Encore un roman que pourraient apprécier ceux qui ont aimé Fangirl. Eliza, dix-huit ans, est la créatrice anonyme d'un web comic assez populaire sur Internet. Son monde va être chamboulé quand un nouvel élève arrive a son lycée, elle se demande si elle ne devrait pas se déconnecter un peu plus de son monde imaginaire. J'aime tellement ce genre d'histoire où le personnage principal est quelqu'un d'introvertie avec une passion créative, c'est alors facile de s'identifier à eux.

CARAVAL de Stephanie Garber.
Ou quand la couverture fait son effet car tout ce que je sais de l'histoire est que ça implique deux sœurs et Caraval, un spectacle où la magie, l'aventure et le mystère s’entremêlent. Je ne sais même pas si on peut considérer cette lecture comme un roman YA mais who cares. Apparemment, c'est vaguement similaire à The Night Circus de Erin Morgenstern, que j'avais moyennement aimé mais cette couverture est trop belle pour qu'elle ne fasse pas partie de ma bibliothèque. Disponible en VF aux éditions Bayard.


YA Book Wishlist















WE ARE OKAY de Nina LaCour.
Je suis faible mais la principale raison de la présence de ce roman dans la wishlist est la couverture bien évidemment. Je ne sais vraiment rien de ce roman à part que le personnage principal, Marin, est en plein deuil. Ça promet tout de même d'être une lecture pleine d’émotions.

PS: I STILL LOVE YOU de Jenny Han.
J'avais lu le premier tome il y deux ans et je l'ai relu il y a quelques jours, faute d'avoir d'autres livres à lire. Je l'ai lu en à peine une journée et j'avais oublié a quel point ce livre était rafraîchissant, la lecture feel good typique qui m'a donné envie de continuer la trilogie. Du coup, j'ai hâte de le commander pendant que c'est frais dans mon esprit. Je ne peux pas trop vous raconter l'histoire car ça spoilerai le premier tome donc je vous invite à lire le synopsis du premier livre iciDisponible en VF aux éditions Panini sous le titre PS: Je t'aime toujours...

THE UPSIDE OF UNREQUITED de Becky Albertalli.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Becky Albertalli, Simon vs. the Homo Sapiens Agenda. Ici, je sens que je vais m'attacher au personnage principal, Molly, qui a la particularité d'avoir beaucoup de crushes, un peu comme moi quand j'étais plus jeune. Quand la sœur jumelle de Molly, Cassie, se trouve une copine qui traîne avec un mec mignon, Molly se dit que c'est peut-être sa chance de sortir elle aussi avec quelqu'un. C'est sans compter sur le collègue de Molly, sur qui elle pourrait éventuellement craquer aussi. Ce roman m'a vraiment l'air très sympa à lire.

THE INEXPLICABLE LOGIC OF MY LIFE de Benjamin Alire Saenz.
Benjamin Alire Saenz est également l'auteur d'un roman que j'avais beaucoup apprécié, Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe. Ici, on suit Sal, un adolescent qui a été adopté par un homme homosexuel et qui vit parmi une famille mexicaine. Alors qu'il se sentait heureux dans son existence, Sal commence à se poser des questions sur sa vie, commençant alors à avoir des doutes sur lui-même. Connaissant la plume de l'auteur, ce roman promet d'être un petit bijou et donc une très belle lecture.



Et vous, quels romans vous font envie en ce moment ?




Young Adult Book Wishlist.



Parce que c'est les vacances et bientôt l'été, mon envie de lectures légères est assez grandissante. J'ai besoin de romans qui se déroulent dans des lycées américains clichés, des romans avec des histoires d'amours qui n'arrivent pas dans le quotidien de la vie réelle ou des romans qui me fassent secrètement fantasmer sur le fait que j'aurais adoré vivre une adolescence où des tas de péripéties puissent m'arriver. Bref, j'ai besoin de m'évader du quotidien et voilà la book wishlist parfaite pour y parvenir.



YA Book Wishlist

ONE OF US IS LYING de Karen M. McManus
Ce roman est décrit comme la rencontre entre The Breakfast Club et Pretty Little Liars, ça m'a l'air donc d'être assez prometteur. One of Us is Lying raconte l'histoire de cinq lycéens, un criminel, un athlète, un génie, une princesse et un détraqué en retenue (on sent vraiment la vibe TBC) sauf qu'un d'entre eux fini par être assassiné. Le suspect se cache parmi les quatre survivants et chacun a quelque chose à cacher.

RADIO SILENCE d'Alice Oseman.
Ici, ce fut un coup de cœur couverture et le fait que l'auteur ait tout juste un an de plus que moi m'a donné encore plus envie de lire le roman. Apparemment, d'après les critiques, si vous avez aimé Fangirl de Rainbow Rowell, vous apprécierez également ce roman. On y suit Frances qui est une personne assez réservée qui passe son temps à étudier mais aussi à écouter une série de podcasts appelée City Verse géré par une personne dans l’anonymat et Frances va finir par recevoir un message par cette personne. Je n'en sais pas plus mais ça me va et il y aurait apparemment pas mal de personnages LGBTQ+ donc ça m’intéresse d'autant plus. Disponible en VF aux édition Nathan sous le titre Silence Radio à partir du 8 juin.

ELIZA AND HER MONSTERS de Francesca Zappia.
Encore un roman que pourraient apprécier ceux qui ont aimé Fangirl. Eliza, dix-huit ans, est la créatrice anonyme d'un web comic assez populaire sur Internet. Son monde va être chamboulé quand un nouvel élève arrive a son lycée, elle se demande si elle ne devrait pas se déconnecter un peu plus de son monde imaginaire. J'aime tellement ce genre d'histoire où le personnage principal est quelqu'un d'introvertie avec une passion créative, c'est alors facile de s'identifier à eux.

CARAVAL de Stephanie Garber.
Ou quand la couverture fait son effet car tout ce que je sais de l'histoire est que ça implique deux sœurs et Caraval, un spectacle où la magie, l'aventure et le mystère s’entremêlent. Je ne sais même pas si on peut considérer cette lecture comme un roman YA mais who cares. Apparemment, c'est vaguement similaire à The Night Circus de Erin Morgenstern, que j'avais moyennement aimé mais cette couverture est trop belle pour qu'elle ne fasse pas partie de ma bibliothèque. Disponible en VF aux éditions Bayard.


YA Book Wishlist















WE ARE OKAY de Nina LaCour.
Je suis faible mais la principale raison de la présence de ce roman dans la wishlist est la couverture bien évidemment. Je ne sais vraiment rien de ce roman à part que le personnage principal, Marin, est en plein deuil. Ça promet tout de même d'être une lecture pleine d’émotions.

PS: I STILL LOVE YOU de Jenny Han.
J'avais lu le premier tome il y deux ans et je l'ai relu il y a quelques jours, faute d'avoir d'autres livres à lire. Je l'ai lu en à peine une journée et j'avais oublié a quel point ce livre était rafraîchissant, la lecture feel good typique qui m'a donné envie de continuer la trilogie. Du coup, j'ai hâte de le commander pendant que c'est frais dans mon esprit. Je ne peux pas trop vous raconter l'histoire car ça spoilerai le premier tome donc je vous invite à lire le synopsis du premier livre iciDisponible en VF aux éditions Panini sous le titre PS: Je t'aime toujours...

THE UPSIDE OF UNREQUITED de Becky Albertalli.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Becky Albertalli, Simon vs. the Homo Sapiens Agenda. Ici, je sens que je vais m'attacher au personnage principal, Molly, qui a la particularité d'avoir beaucoup de crushes, un peu comme moi quand j'étais plus jeune. Quand la sœur jumelle de Molly, Cassie, se trouve une copine qui traîne avec un mec mignon, Molly se dit que c'est peut-être sa chance de sortir elle aussi avec quelqu'un. C'est sans compter sur le collègue de Molly, sur qui elle pourrait éventuellement craquer aussi. Ce roman m'a vraiment l'air très sympa à lire.

THE INEXPLICABLE LOGIC OF MY LIFE de Benjamin Alire Saenz.
Benjamin Alire Saenz est également l'auteur d'un roman que j'avais beaucoup apprécié, Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe. Ici, on suit Sal, un adolescent qui a été adopté par un homme homosexuel et qui vit parmi une famille mexicaine. Alors qu'il se sentait heureux dans son existence, Sal commence à se poser des questions sur sa vie, commençant alors à avoir des doutes sur lui-même. Connaissant la plume de l'auteur, ce roman promet d'être un petit bijou et donc une très belle lecture.



Et vous, quels romans vous font envie en ce moment ?




LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



BOOK REVIEW • Kids of Appetite de David Arnold.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


Mes deux dernières lectures: un roman YA et un classique des années 60.

un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?



book wishlist


Il me semble que ça fait pas mal de temps que je ne vous ai pas présenté une book wishlist - oui, en effet, ça fait un an et demi, oops. J’hésite en ce moment à me faire une petite commande de livres car si je me m’écoutais, je viderais probablement mon compte en banque en bouquins. Je vous présente donc six livres qui traînent dans mon panier Amazon depuis un petit moment déjà sans que je me décide à passer commande. 



Kids of Appetite de David Arnold.
The bestselling author of Mosquitoland brings us another batch of unforgettable characters in this tragicomedy about first love and devastating loss. Victor Benucci and Madeline Falco have a story to tell. It begins with the death of Vic’s father. It ends with the murder of Mad’s uncle. The Hackensack Police Department would very much like to hear it. But in order to tell their story, Vic and Mad must focus on all the chapters in between.

Je l'avoue, ce qui m'a toute suite attirée avec ce livre, c'est la couverture que je la trouve très jolie. Ensuite, je me suis renseigné sur le synopsis et sur les avis des lecteurs et ce roman a l'air d'être une vraie pépite. D'ailleurs, il était dans ma wishlist de Noël mais ma maman ne l'avais pas choisi du coup. Si le roman et la plume de l'auteur me plaise, je me procurais ensuite le premier roman écrit par l'auteur, Mosquitoland.


Furthermore de Tahereh Mafi.
There are only three things that matter to twelve-year-old Alice Alexis Queensmeadow: Mother, who wouldn’t miss her; magic and color, which seem to elude her; and Father, who always loved her. The day Father disappears from Ferenwood he takes nothing but a ruler with him. But it’s been almost three years since then, and Alice is determined to find him. She loves her father even more than she loves adventure, and she’s about to embark on one to find the other.

Je me demande combien de fois je suis tombé sur des photos sur Instagram ou des reviews sur YouTube de ce livre. Encore une fois, la couverture a joué son rôle et à réussi à m’envoûter. L'histoire a l'air tout aussi enchanteresse, remplie de fantaisie, ça promet donc d'être une lecture pleine d'aventure et de magie.


Madness de Roald Dahl.
Our greatest fear is of losing control - of our lives, but, most of all, of ourselves. In these ten unsettling tales of unexpected madness master storyteller Roald Dahl explores what happens when we let go our sanity. Among other stories, you'll meet the husband with a jealous fixation on the family cat, the landlady who wants her guests to stay forever, the man whose taste for pork leads him astray and the wife with a pathological fear of being late.
Dahl understood our deepest secrets, desires and fears and Madness is one of four books - the rest being Lust, Cruelty and Deception - that explore our hidden selves.

Je ne sais plus comment je suis tombée sur ce livre mais un recueil de nouvelle sur la folie, écrit par Roald Dalh, qui pour moi, n'avait écrit que des histoires pour enfants, ça m'a tout de suite intrigué. J'ai donc lu les quelques premières lignes de la première nouvelle dispo en preview sur Amazon et le style d'écriture m'a l'air assez simple et de ce que j'ai lu, cela à l'air intriguant, j'ai donc hâte de le commander. Ce recueil fait parti d'une série de quatre autres recueils de nouvelles qui traitent sur la déception, la cruauté et la luxure, et que je compte me procurer plus tard également.


A Thousand Pieces of You de Claudia Gray
Marguerite Caine grew up surrounded by cutting-edge scientific theories, thanks to her brilliant physicist parents. Yet nothing is more astounding than her mother's latest invention—a device called the Firebird, which allows people to leap into alternate dimensions. When Marguerite's father is murdered, all the evidence points to one person—Paul, her parents' enigmatic star student. Before the law can touch him, Paul escapes into another dimension, having committed what seems like the perfect crime. But he didn't count on Marguerite. She doesn't know if she can kill a man, but she's going to find out.

Ce roman me fait envie depuis pas mal de temps maintenant. La couverture est sublime, avec un effet aquarelle, j'aime beaucoup ! Sinon, l'histoire d'univers parallèles m'a carrément convaincu de mettre ce roman dans ma wishlist, j'ai toujours été friande de cette thématique, j'adorais la série Sliders donc pourquoi pas ce roman et la quatrième de couverture a l'air de nous promettre pas mal de rebondissements.


The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hand.
Since her brother, Tyler, committed suicide, Lex has been trying to keep her grief locked away, and to forget about what happened that night. But as she starts putting her life, her family, and her friendships back together, Lex is haunted by a secret she hasn't told anyone—a text Tyler sent, that could have changed everything.

Encore un livre repéré sur Instagram. J'ai trouvé la couverture super jolie et la trame du roman a l'air bouleversante et très émouvante. A mon avis, on sera loin d'une histoire joyeuse mais je pense que ça sera une histoire assez marquante car elle traite de thèmes sérieux tels que la mort et le deuil.


La Faim du Tigre de René Barjavel.
L'homme se trouve devant deux destins possibles : périr dans son berceau, de sa propre main, de son propre génie, de sa propre stupidité, ou s'élancer, pour l'éternité du temps, vers l'infini de l'espace, et y répandre la vie délivrée de la nécessité de l'assassinat. Le choix est pour demain. Il est peut-être déjà fait.

J'aime beaucoup le style d'écriture de Barjavel, que je trouve très poétique et j'admire aussi l'auteur, vu comme le précurseur de la science-fiction française et je trouve que ses romans d’anticipations sont intemporels. J'ai commencé a lire ce livre à Gibert Joseph, sans l'acheter, et le peu que j'en ai lu, j'ai adoré. Barjavel avait vraiment une très belle plume et je pense me procurer ce roman rapidement.


On ne juge peut-être pas un livre sur sa couverture mais soyons honnête, c'est souvent grâce à elle qu'on s'arrête sur un livre pour ensuite s’intéresser à son histoire. Et vous, votre book wishlist du moment ?




BOOK WISHLIST • Comme une envie de livres.


book wishlist


Il me semble que ça fait pas mal de temps que je ne vous ai pas présenté une book wishlist - oui, en effet, ça fait un an et demi, oops. J’hésite en ce moment à me faire une petite commande de livres car si je me m’écoutais, je viderais probablement mon compte en banque en bouquins. Je vous présente donc six livres qui traînent dans mon panier Amazon depuis un petit moment déjà sans que je me décide à passer commande. 



Kids of Appetite de David Arnold.
The bestselling author of Mosquitoland brings us another batch of unforgettable characters in this tragicomedy about first love and devastating loss. Victor Benucci and Madeline Falco have a story to tell. It begins with the death of Vic’s father. It ends with the murder of Mad’s uncle. The Hackensack Police Department would very much like to hear it. But in order to tell their story, Vic and Mad must focus on all the chapters in between.

Je l'avoue, ce qui m'a toute suite attirée avec ce livre, c'est la couverture que je la trouve très jolie. Ensuite, je me suis renseigné sur le synopsis et sur les avis des lecteurs et ce roman a l'air d'être une vraie pépite. D'ailleurs, il était dans ma wishlist de Noël mais ma maman ne l'avais pas choisi du coup. Si le roman et la plume de l'auteur me plaise, je me procurais ensuite le premier roman écrit par l'auteur, Mosquitoland.


Furthermore de Tahereh Mafi.
There are only three things that matter to twelve-year-old Alice Alexis Queensmeadow: Mother, who wouldn’t miss her; magic and color, which seem to elude her; and Father, who always loved her. The day Father disappears from Ferenwood he takes nothing but a ruler with him. But it’s been almost three years since then, and Alice is determined to find him. She loves her father even more than she loves adventure, and she’s about to embark on one to find the other.

Je me demande combien de fois je suis tombé sur des photos sur Instagram ou des reviews sur YouTube de ce livre. Encore une fois, la couverture a joué son rôle et à réussi à m’envoûter. L'histoire a l'air tout aussi enchanteresse, remplie de fantaisie, ça promet donc d'être une lecture pleine d'aventure et de magie.


Madness de Roald Dahl.
Our greatest fear is of losing control - of our lives, but, most of all, of ourselves. In these ten unsettling tales of unexpected madness master storyteller Roald Dahl explores what happens when we let go our sanity. Among other stories, you'll meet the husband with a jealous fixation on the family cat, the landlady who wants her guests to stay forever, the man whose taste for pork leads him astray and the wife with a pathological fear of being late.
Dahl understood our deepest secrets, desires and fears and Madness is one of four books - the rest being Lust, Cruelty and Deception - that explore our hidden selves.

Je ne sais plus comment je suis tombée sur ce livre mais un recueil de nouvelle sur la folie, écrit par Roald Dalh, qui pour moi, n'avait écrit que des histoires pour enfants, ça m'a tout de suite intrigué. J'ai donc lu les quelques premières lignes de la première nouvelle dispo en preview sur Amazon et le style d'écriture m'a l'air assez simple et de ce que j'ai lu, cela à l'air intriguant, j'ai donc hâte de le commander. Ce recueil fait parti d'une série de quatre autres recueils de nouvelles qui traitent sur la déception, la cruauté et la luxure, et que je compte me procurer plus tard également.


A Thousand Pieces of You de Claudia Gray
Marguerite Caine grew up surrounded by cutting-edge scientific theories, thanks to her brilliant physicist parents. Yet nothing is more astounding than her mother's latest invention—a device called the Firebird, which allows people to leap into alternate dimensions. When Marguerite's father is murdered, all the evidence points to one person—Paul, her parents' enigmatic star student. Before the law can touch him, Paul escapes into another dimension, having committed what seems like the perfect crime. But he didn't count on Marguerite. She doesn't know if she can kill a man, but she's going to find out.

Ce roman me fait envie depuis pas mal de temps maintenant. La couverture est sublime, avec un effet aquarelle, j'aime beaucoup ! Sinon, l'histoire d'univers parallèles m'a carrément convaincu de mettre ce roman dans ma wishlist, j'ai toujours été friande de cette thématique, j'adorais la série Sliders donc pourquoi pas ce roman et la quatrième de couverture a l'air de nous promettre pas mal de rebondissements.


The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hand.
Since her brother, Tyler, committed suicide, Lex has been trying to keep her grief locked away, and to forget about what happened that night. But as she starts putting her life, her family, and her friendships back together, Lex is haunted by a secret she hasn't told anyone—a text Tyler sent, that could have changed everything.

Encore un livre repéré sur Instagram. J'ai trouvé la couverture super jolie et la trame du roman a l'air bouleversante et très émouvante. A mon avis, on sera loin d'une histoire joyeuse mais je pense que ça sera une histoire assez marquante car elle traite de thèmes sérieux tels que la mort et le deuil.


La Faim du Tigre de René Barjavel.
L'homme se trouve devant deux destins possibles : périr dans son berceau, de sa propre main, de son propre génie, de sa propre stupidité, ou s'élancer, pour l'éternité du temps, vers l'infini de l'espace, et y répandre la vie délivrée de la nécessité de l'assassinat. Le choix est pour demain. Il est peut-être déjà fait.

J'aime beaucoup le style d'écriture de Barjavel, que je trouve très poétique et j'admire aussi l'auteur, vu comme le précurseur de la science-fiction française et je trouve que ses romans d’anticipations sont intemporels. J'ai commencé a lire ce livre à Gibert Joseph, sans l'acheter, et le peu que j'en ai lu, j'ai adoré. Barjavel avait vraiment une très belle plume et je pense me procurer ce roman rapidement.


On ne juge peut-être pas un livre sur sa couverture mais soyons honnête, c'est souvent grâce à elle qu'on s'arrête sur un livre pour ensuite s’intéresser à son histoire. Et vous, votre book wishlist du moment ?




Lectures Janvier 2017

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit un article sur des livres. Aujourd'hui, je vous parle de mes trois dernières lectures, une que j'ai lu fin 2016 et les deux autres début janvier. Pour info, mon objectif de cette année est de lire 20+ livres, souhaitez-moi bonne chance!


La Mort en Tête de Sire Cédric.
Le duo d’enquêteurs Eva Svärta / Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture... Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique... Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident ? Comment est vraiment mort cet enfant ? Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa. Un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne. Eva Svärta ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…

Sire Cédric est un de mes auteurs préférés (et en plus, il me suit sur Twitter héhé) et ces romans sont fabuleux. Un mélange parfait entre thriller, horreur et surnaturel. Malgré que tout ses romans tournent autour des 700 pages, la lecture est à chaque fois fluide et rapide. Il est tout simplement difficile de reposer ses romans une fois qu'on a commencé à les lire. Dans La Mort en Tête, on retrouve son duo de choc qu'on retrouve dans la majorité de ses romans, le commandant Alexandre Vauvert et la policière Eva Svarta. Malheureusement, je ne vais pas vraiment pouvoir vous en raconter trop sur les personnages de peur de vous spoiler les autres romans. Concernant l'intrigue, comme toujours, c'est puissant et ça vous donnera la chair du poule, c'est bien écrit et c'est palpitant, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Je vous conseille vraiment les romans de Sire Cédric, il n'y en a pas un que je n'ai pas aimé.


Paper Girls, vol. 1 de Brian K. Vaughan.
In the early hours after Halloween of 1988, four 12-year-old newspaper delivery girls uncover the most important story of all time. Suburban drama and otherworldly mysteries collide in this smash-hit series about nostalgia, first jobs, and the last days of childhood.

Difficile de vraiment juger en ayant seulement lu le premier volume mais j'ai quand même beaucoup aimé ce roman graphique. C'est un peu fouillis car tout se passe très vite dès le début mais c'est très prometteur et ça promet d'être intriguant. De plus, l'histoire se passe dans les années 80 et contient donc quelques références que j'ai apprécié. Le seul reproche que je pourrais faire est que, à mon avis, les filles ne sont pas vraiment dépeintes comme des ados de 12 ans, j'avais plutôt l'impression de suivre des adolescente de 15-16 ans de la manière dont elle sont dessiné mais aussi dans leur façon de parler mais rien de bien dérangeant. On reste un peu sur sa faim étant donné que c'est une lecture rapide mais j'ai vraiment hâte de lire le deuxième volume. J'ai beaucoup aimé les illustrations faites par Cliff Chiang ainsi que la palette de couleurs qui varie entre le rose, le bleu et le violet.


An Author's Odyssey de Chris Colfer
In the highly anticipated continuation of the Land of Stories series, Conner learns that the only place to fight the Masked Man's literary army is inside his own short stories! When the twins and their friends enter worlds crafted from Conner's imagination, finding allies no one else could have ever dreamed of, the race begins to put an end to the Masked Man's reign of terror. Can the twins finally restore peace in the fairy tale world? 

J'aime beaucoup la saga The Land of Stories. A chaque fois que je me replonge dans cet univers, je ne peux m'empêcher de penser aux Disney ou à Once Upon a Time. J'avais adoré les 4 premiers tomes mais avec ce cinquième livre, j'ai été un peu déçue. Pourtant, l'histoire était prometteuse car cette fois-ci, Conner et Alex allaient voyager dans les propres nouvelles écrites par Conner. J'ai trouvé que certains passages traînaient en longueur et n'étaient pas forcement utile à l'intrigue, notamment une toute petite partie concernant le Book Huggers complètement inutile à l'histoire et une complète perte de temps. Le tout manque d'action, la preuve étant que j'ai mis une bonne semaine pour le finir contrairement aux autres tomes que je finissais en quelques jours. Seule la fin du roman rattrape le tout selon moi. J'ai quand même mis 4,5/5 au roman, surement par plaisir d'avoir retrouvé les jumeaux Bailey et leurs amis de The Land of Stories.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ? Que livre êtes-vous actuellement en train de lire ? Quel est votre objectif de livre à lire cette année ?



Mes dernières lectures.

Lectures Janvier 2017

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit un article sur des livres. Aujourd'hui, je vous parle de mes trois dernières lectures, une que j'ai lu fin 2016 et les deux autres début janvier. Pour info, mon objectif de cette année est de lire 20+ livres, souhaitez-moi bonne chance!


La Mort en Tête de Sire Cédric.
Le duo d’enquêteurs Eva Svärta / Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture... Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique... Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident ? Comment est vraiment mort cet enfant ? Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa. Un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne. Eva Svärta ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…

Sire Cédric est un de mes auteurs préférés (et en plus, il me suit sur Twitter héhé) et ces romans sont fabuleux. Un mélange parfait entre thriller, horreur et surnaturel. Malgré que tout ses romans tournent autour des 700 pages, la lecture est à chaque fois fluide et rapide. Il est tout simplement difficile de reposer ses romans une fois qu'on a commencé à les lire. Dans La Mort en Tête, on retrouve son duo de choc qu'on retrouve dans la majorité de ses romans, le commandant Alexandre Vauvert et la policière Eva Svarta. Malheureusement, je ne vais pas vraiment pouvoir vous en raconter trop sur les personnages de peur de vous spoiler les autres romans. Concernant l'intrigue, comme toujours, c'est puissant et ça vous donnera la chair du poule, c'est bien écrit et c'est palpitant, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Je vous conseille vraiment les romans de Sire Cédric, il n'y en a pas un que je n'ai pas aimé.


Paper Girls, vol. 1 de Brian K. Vaughan.
In the early hours after Halloween of 1988, four 12-year-old newspaper delivery girls uncover the most important story of all time. Suburban drama and otherworldly mysteries collide in this smash-hit series about nostalgia, first jobs, and the last days of childhood.

Difficile de vraiment juger en ayant seulement lu le premier volume mais j'ai quand même beaucoup aimé ce roman graphique. C'est un peu fouillis car tout se passe très vite dès le début mais c'est très prometteur et ça promet d'être intriguant. De plus, l'histoire se passe dans les années 80 et contient donc quelques références que j'ai apprécié. Le seul reproche que je pourrais faire est que, à mon avis, les filles ne sont pas vraiment dépeintes comme des ados de 12 ans, j'avais plutôt l'impression de suivre des adolescente de 15-16 ans de la manière dont elle sont dessiné mais aussi dans leur façon de parler mais rien de bien dérangeant. On reste un peu sur sa faim étant donné que c'est une lecture rapide mais j'ai vraiment hâte de lire le deuxième volume. J'ai beaucoup aimé les illustrations faites par Cliff Chiang ainsi que la palette de couleurs qui varie entre le rose, le bleu et le violet.


An Author's Odyssey de Chris Colfer
In the highly anticipated continuation of the Land of Stories series, Conner learns that the only place to fight the Masked Man's literary army is inside his own short stories! When the twins and their friends enter worlds crafted from Conner's imagination, finding allies no one else could have ever dreamed of, the race begins to put an end to the Masked Man's reign of terror. Can the twins finally restore peace in the fairy tale world? 

J'aime beaucoup la saga The Land of Stories. A chaque fois que je me replonge dans cet univers, je ne peux m'empêcher de penser aux Disney ou à Once Upon a Time. J'avais adoré les 4 premiers tomes mais avec ce cinquième livre, j'ai été un peu déçue. Pourtant, l'histoire était prometteuse car cette fois-ci, Conner et Alex allaient voyager dans les propres nouvelles écrites par Conner. J'ai trouvé que certains passages traînaient en longueur et n'étaient pas forcement utile à l'intrigue, notamment une toute petite partie concernant le Book Huggers complètement inutile à l'histoire et une complète perte de temps. Le tout manque d'action, la preuve étant que j'ai mis une bonne semaine pour le finir contrairement aux autres tomes que je finissais en quelques jours. Seule la fin du roman rattrape le tout selon moi. J'ai quand même mis 4,5/5 au roman, surement par plaisir d'avoir retrouvé les jumeaux Bailey et leurs amis de The Land of Stories.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ? Que livre êtes-vous actuellement en train de lire ? Quel est votre objectif de livre à lire cette année ?



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