La genèse du film et une promo marketing trompeuse
La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.
L’importance de l’amitié et des liens familiaux
Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.
Le Secret de Térabithia, un drame émouvant aux allures de film fantastique
La genèse du film et une promo marketing trompeuse
La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.
L’importance de l’amitié et des liens familiaux
Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.
Un film inclusif né dans la controverse
Un Pays Imaginaire sans magie
©Disney+ |
Des personnages qui peinent à se démarquer
Peter Pan & Wendy : que vaut le live-action ?
Peter Pan & Wendy, que vaut ce nouveau live-action de Peter Pan ?
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Séquence nostalgie en Corée du Sud
Avec 20th Century Girl, on se retrouve propulsé à la fin des années 90, en Corée du Sud. Une atmosphère douce se dégage de ce premier long-métrage réalisé par Bang Woo-ri et on y retrouve la tendresse et l’innocence des premiers amours. Le métrage joue la séquence nostalgie avec les ordinateurs à l’ancienne, les cabines téléphoniques et les gros caméscopes. Il est amusant de voir Bo-ra essayer par n’importe quel moyen de dénicher des informations sur Hyun-jin. Elle arrive à faire preuve d’ingéniosité, surtout quand on fait le parallèle avec la façon dont ça se ferait de nos jours (bingo : stalker les réseaux sociaux).Des personages attendrissants, mais parfois convenus
Un portrait universel de l’adolescence
20th Century Girl, un film attendrissant sur l’amitié et les premières amours
Séquence nostalgie en Corée du Sud
Avec 20th Century Girl, on se retrouve propulsé à la fin des années 90, en Corée du Sud. Une atmosphère douce se dégage de ce premier long-métrage réalisé par Bang Woo-ri et on y retrouve la tendresse et l’innocence des premiers amours. Le métrage joue la séquence nostalgie avec les ordinateurs à l’ancienne, les cabines téléphoniques et les gros caméscopes. Il est amusant de voir Bo-ra essayer par n’importe quel moyen de dénicher des informations sur Hyun-jin. Elle arrive à faire preuve d’ingéniosité, surtout quand on fait le parallèle avec la façon dont ça se ferait de nos jours (bingo : stalker les réseaux sociaux).Des personages attendrissants, mais parfois convenus
Un portrait universel de l’adolescence
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman éponyme de Grady Hendrix, My Best Friend’s Exorcism est un long-métrage réalisé par Damon Thomas, dont c’est le premier long-métrage (il a néanmoins réalisé de nombreux épisodes de séries télévisées telles que Penny Dreadful ou encore In the Flesh). L’histoire se déroule en 1988, Abby (Elsie Fisher) et Gretchen (Amiah Miller) sont les meilleures amies du monde, mais depuis une soirée qui a mal tourné, Gretchen n’est pas dans son état normal, et sème la zizanie dans leur cercle d’amis. Abby se demande alors si Gretchen ne serait pas possédée par un démon…
Vous connaissez la phrase anglophone "The book is always better"? Et bien, elle s’applique à cette adaptation qui s’avère sans grande saveur. Tout d’abord, le film a décidé de prendre le parti-pris de ne pas suivre entièrement la trame du roman, ce qui est tout à fait acceptable. Malheureusement, on peine à retrouver l’essence du roman et tout au long, My Best Friend's Exorcism donne l’impression qu’il ne sait pas vraiment quelle position assumer. Il se perd donc vite entre la véritable comédie horrifique et le pastiche, ce qui fait que le ton du film manque parfois de cohérence. De plus, pour une comédie horrifique, le film n’est jamais véritablement effrayant, ni même drôle. Le roman avait des scènes vraiment glaçantes, mais qui sont définitivement atténuées dans le film. Au final, on se retrouve avec un film avec des scènes de possession qui nous laisse de marbre. Concernant les CGI, là aussi c’est plutôt inconsistant. Tantôt corrects, ils sont aussi parfois à la limite du risible, notamment dans les scènes de vomi. Le rendu fait tellement faux que ça en devient ridicule, mais après réflexion, c’était peut-être le but.
Dans le roman d’Hendrix, l’amitié entre Abby et Gretchen était dépeinte avec un sous-entendu parfois saphique, ce qu’on retrouve un peu dans le film, mais les deux actrices n’ont pas l’alchimie nécessaire pour qu’on puisse croire à leur forte amitié. De plus, le thème de l’amitié y reste bien moins exploité que dans le livre. Quant aux personnages, qu'ils soient principaux et secondaires, ne sont pas plus élaborés que ça et sont assez unidimensionnels. Par conséquent, on a vraiment du mal à s’attacher à eux, ou du moins à se soucier de ce qui va leur arriver.
La nostalgie des années 80 n’est pas trop surjoué, on a une bonne OST avec des chansons emblématiques de cette décennie. Le roman avait la particularité d’avoir des chansons comme titre de chapitres, et c’est bien dommage de ne pas avoir sélectionné quelques-unes de ces chansons pour l’adaptation, bien que je puisse comprendre que ça peut être dû à un soucis de droits d’auteur.
Au final, MY BEST FRIEND'S EXORCISM se révèle être une production sans grande originalité. Il y aurait pu avoir des scènes véritablement effrayantes, le tout en ajoutant une touche d’humour noir, ce qui aurait apporté beaucoup de mordant au film. Malheureusement, à l’instar du bouquin, le métrage sera loin de marquer les mémoires.
My Best Friend’s Exorcism, que vaut l'adaptation du roman de Grady Hendrix ?
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman éponyme de Grady Hendrix, My Best Friend’s Exorcism est un long-métrage réalisé par Damon Thomas, dont c’est le premier long-métrage (il a néanmoins réalisé de nombreux épisodes de séries télévisées telles que Penny Dreadful ou encore In the Flesh). L’histoire se déroule en 1988, Abby (Elsie Fisher) et Gretchen (Amiah Miller) sont les meilleures amies du monde, mais depuis une soirée qui a mal tourné, Gretchen n’est pas dans son état normal, et sème la zizanie dans leur cercle d’amis. Abby se demande alors si Gretchen ne serait pas possédée par un démon…
Vous connaissez la phrase anglophone "The book is always better"? Et bien, elle s’applique à cette adaptation qui s’avère sans grande saveur. Tout d’abord, le film a décidé de prendre le parti-pris de ne pas suivre entièrement la trame du roman, ce qui est tout à fait acceptable. Malheureusement, on peine à retrouver l’essence du roman et tout au long, My Best Friend's Exorcism donne l’impression qu’il ne sait pas vraiment quelle position assumer. Il se perd donc vite entre la véritable comédie horrifique et le pastiche, ce qui fait que le ton du film manque parfois de cohérence. De plus, pour une comédie horrifique, le film n’est jamais véritablement effrayant, ni même drôle. Le roman avait des scènes vraiment glaçantes, mais qui sont définitivement atténuées dans le film. Au final, on se retrouve avec un film avec des scènes de possession qui nous laisse de marbre. Concernant les CGI, là aussi c’est plutôt inconsistant. Tantôt corrects, ils sont aussi parfois à la limite du risible, notamment dans les scènes de vomi. Le rendu fait tellement faux que ça en devient ridicule, mais après réflexion, c’était peut-être le but.
Dans le roman d’Hendrix, l’amitié entre Abby et Gretchen était dépeinte avec un sous-entendu parfois saphique, ce qu’on retrouve un peu dans le film, mais les deux actrices n’ont pas l’alchimie nécessaire pour qu’on puisse croire à leur forte amitié. De plus, le thème de l’amitié y reste bien moins exploité que dans le livre. Quant aux personnages, qu'ils soient principaux et secondaires, ne sont pas plus élaborés que ça et sont assez unidimensionnels. Par conséquent, on a vraiment du mal à s’attacher à eux, ou du moins à se soucier de ce qui va leur arriver.
La nostalgie des années 80 n’est pas trop surjoué, on a une bonne OST avec des chansons emblématiques de cette décennie. Le roman avait la particularité d’avoir des chansons comme titre de chapitres, et c’est bien dommage de ne pas avoir sélectionné quelques-unes de ces chansons pour l’adaptation, bien que je puisse comprendre que ça peut être dû à un soucis de droits d’auteur.
Au final, MY BEST FRIEND'S EXORCISM se révèle être une production sans grande originalité. Il y aurait pu avoir des scènes véritablement effrayantes, le tout en ajoutant une touche d’humour noir, ce qui aurait apporté beaucoup de mordant au film. Malheureusement, à l’instar du bouquin, le métrage sera loin de marquer les mémoires.
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman "auto-socio-biographique" éponyme écrit par Annie Ernaux en 2000 et réalise par Audrey Diwan, L’événement se déroule en 1963 et suit Anne (Anamaria Vartolomei), une jeune étudiante en lettres qui se rend compte qu’elle est enceinte. On suit donc son parcours dans sa volonté de mettre fin à sa grossesse, à une époque où l’avortement est interdit en France et passible d’une peine de prison.
L'ÉVÉNEMENT ne fait pas dans la pudeur, il est sans filtre et ne se gêne pas pour montrer la triste et cruelle vérité avec des scènes parfois insoutenables à visionner, que ce soit Anne qui essaye de se faire avorter seule avec une tige de fer ou quand elle se rend chez une faiseuse d’anges, cette femme qui s’employait à aider d’autres femmes à interrompre leur grossesse. L’avortement est si tabou à l’époque que lorsqu’Anne mentionne le sujet à ses amies, c’est le silence total et la peur d’être impliqué. Anne ne peut compter que sur elle-même, un combat solitaire qui pèse sur elle et qui met en péril ses études. La photographie du métrage est minimaliste et la caméra suit Anne constamment, c’est elle (et nous, le spectateur) contre la société qui lui refuse un droit qui devrait être primordial.
Quand on regarde ce film, on ne peut s’empêcher de penser à son coté, étonnamment, très actuel, notamment suite à la révocation de l’arrêt Roe v. Wade aux États Unis. On réalise alors que dans encore beaucoup de pays, il y a de nombreuses femmes comme Anne qui seront prêtes à tout, quitte à mettre leur santé en danger, pour se faire avorter.
L’événement, l’histoire vraie d’un avortement interdit
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman "auto-socio-biographique" éponyme écrit par Annie Ernaux en 2000 et réalise par Audrey Diwan, L’événement se déroule en 1963 et suit Anne (Anamaria Vartolomei), une jeune étudiante en lettres qui se rend compte qu’elle est enceinte. On suit donc son parcours dans sa volonté de mettre fin à sa grossesse, à une époque où l’avortement est interdit en France et passible d’une peine de prison.
L'ÉVÉNEMENT ne fait pas dans la pudeur, il est sans filtre et ne se gêne pas pour montrer la triste et cruelle vérité avec des scènes parfois insoutenables à visionner, que ce soit Anne qui essaye de se faire avorter seule avec une tige de fer ou quand elle se rend chez une faiseuse d’anges, cette femme qui s’employait à aider d’autres femmes à interrompre leur grossesse. L’avortement est si tabou à l’époque que lorsqu’Anne mentionne le sujet à ses amies, c’est le silence total et la peur d’être impliqué. Anne ne peut compter que sur elle-même, un combat solitaire qui pèse sur elle et qui met en péril ses études. La photographie du métrage est minimaliste et la caméra suit Anne constamment, c’est elle (et nous, le spectateur) contre la société qui lui refuse un droit qui devrait être primordial.
Quand on regarde ce film, on ne peut s’empêcher de penser à son coté, étonnamment, très actuel, notamment suite à la révocation de l’arrêt Roe v. Wade aux États Unis. On réalise alors que dans encore beaucoup de pays, il y a de nombreuses femmes comme Anne qui seront prêtes à tout, quitte à mettre leur santé en danger, pour se faire avorter.
L’idée de base du film était vraiment convaincante et intéressante, et malgré le fait que Look Both Ways reste une comédie romantique (mais au final pas si romantique que ça) divertissante, le récit reste en somme sans surprise et au final, suit une storyline des plus classiques. On suit Natalie sur deux situations/vies parallèles, celle où elle mène sa grossesse à bout et devient mère et sa co-parentalité avec Gabe, et l’autre où elle n’est pas enceinte et part à Los Angeles avec sa meilleure amie Cara pour trouver le job de ses rêves. Avec les scènes des deux vies superposées, on observe le quotidien de ces deux chemins de vie.
Look Both Ways, une comédie romantique sur les choix et les chemins de la vie
L’idée de base du film était vraiment convaincante et intéressante, et malgré le fait que Look Both Ways reste une comédie romantique (mais au final pas si romantique que ça) divertissante, le récit reste en somme sans surprise et au final, suit une storyline des plus classiques. On suit Natalie sur deux situations/vies parallèles, celle où elle mène sa grossesse à bout et devient mère et sa co-parentalité avec Gabe, et l’autre où elle n’est pas enceinte et part à Los Angeles avec sa meilleure amie Cara pour trouver le job de ses rêves. Avec les scènes des deux vies superposées, on observe le quotidien de ces deux chemins de vie.
Love and Leashes (L’amour en laisse en VF) est une nouvelle comédie romantique coréenne disponible sur Netflix depuis le 11/02. Adaptation du webtoon Moral Sense (모럴센스), cette production coréenne se démarque par le sujet qu’elle aborde: une relation dom/sub (dominant/submissive) entre deux collègues, Jung Ji-woo (Seohyun) et Jung Ji-hoo (Lee Jun-young). Je vous donne mon avis sur le film qui faisait déjà sensation bien avant sa sortie.
Quelques semaines avant sa sortie, la promotion de LOVE AND LEASHES faisait du bruit sur les réseaux. En effet, on nous propose un film avec une relation BDSM, ce qui surprend assez puisque la Corée du Sud reste un pays assez conservateur sur ce genre de sujets. Je ne suis pas vraiment tombé dans le panneau, car quand bien même le sujet est assez sulfureux et en vogue depuis quelques années, il faut bien avouer que Love and Leashes reste bien sage en comparaison. Le long-métrage mise beaucoup sur l’humour, il y a d’ailleurs des situations assez comiques, notamment lors du premier scénario dom/sub de Ji-woo et Ji-hoo, alors que ce dernier adopte l’attitude d’un chien (collier et laisse inclus). Je tiens d’ailleurs à saluer l’interprétation audacieuse des deux acteurs dans ces scènes, ils sont plus que convaincants. C’est véritablement une grosse prise de risque de leur part du fait qu’ils fassent tout deux partis de l’industrie de la K-pop (Seohyung faisait partie du girl band Girls’ Generation et Lee Jun-young fait partie du boy band U-KISS).
En dépit du contexte de l’histoire, Love and Leashes reste assez chaste et mignon, tout en ayant une touche de sensualité. En effet, il n’y a aucune scène de sexe et les deux personnages ne s’embrasseront qu'à seulement une reprise. Il est d’ailleurs surprenant d’avoir un long-métrage autour du BDSM sans scène de sexe. Il est également dommage que la romance entre les deux personnages ne soit pas assez aboutie. On voit surtout Ji-woo et Ji-hoo ensemble lors de leurs scénarios et malgré l’alchimie présente entre les deux protagonistes, je trouve qu’il manque quelque chose pour vraiment croire à leur romance. C’est dommage pour une comédie romantique. Au final, le sujet du BDSM prend peut-être trop de place par rapport à l’histoire d’amour, ce qui nuit à l’équilibre de l’histoire dans son ensemble. Le métrage aurait peut être mérité d’être adapté dans un format de série télévisée pour explorer davantage la connexion romantique de Ji-hoo et Ji-woo.
Love and Leashes, la nouvelle romcom coréenne sous fond de relation dom/sub
Love and Leashes (L’amour en laisse en VF) est une nouvelle comédie romantique coréenne disponible sur Netflix depuis le 11/02. Adaptation du webtoon Moral Sense (모럴센스), cette production coréenne se démarque par le sujet qu’elle aborde: une relation dom/sub (dominant/submissive) entre deux collègues, Jung Ji-woo (Seohyun) et Jung Ji-hoo (Lee Jun-young). Je vous donne mon avis sur le film qui faisait déjà sensation bien avant sa sortie.
Quelques semaines avant sa sortie, la promotion de LOVE AND LEASHES faisait du bruit sur les réseaux. En effet, on nous propose un film avec une relation BDSM, ce qui surprend assez puisque la Corée du Sud reste un pays assez conservateur sur ce genre de sujets. Je ne suis pas vraiment tombé dans le panneau, car quand bien même le sujet est assez sulfureux et en vogue depuis quelques années, il faut bien avouer que Love and Leashes reste bien sage en comparaison. Le long-métrage mise beaucoup sur l’humour, il y a d’ailleurs des situations assez comiques, notamment lors du premier scénario dom/sub de Ji-woo et Ji-hoo, alors que ce dernier adopte l’attitude d’un chien (collier et laisse inclus). Je tiens d’ailleurs à saluer l’interprétation audacieuse des deux acteurs dans ces scènes, ils sont plus que convaincants. C’est véritablement une grosse prise de risque de leur part du fait qu’ils fassent tout deux partis de l’industrie de la K-pop (Seohyung faisait partie du girl band Girls’ Generation et Lee Jun-young fait partie du boy band U-KISS).
En dépit du contexte de l’histoire, Love and Leashes reste assez chaste et mignon, tout en ayant une touche de sensualité. En effet, il n’y a aucune scène de sexe et les deux personnages ne s’embrasseront qu'à seulement une reprise. Il est d’ailleurs surprenant d’avoir un long-métrage autour du BDSM sans scène de sexe. Il est également dommage que la romance entre les deux personnages ne soit pas assez aboutie. On voit surtout Ji-woo et Ji-hoo ensemble lors de leurs scénarios et malgré l’alchimie présente entre les deux protagonistes, je trouve qu’il manque quelque chose pour vraiment croire à leur romance. C’est dommage pour une comédie romantique. Au final, le sujet du BDSM prend peut-être trop de place par rapport à l’histoire d’amour, ce qui nuit à l’équilibre de l’histoire dans son ensemble. Le métrage aurait peut être mérité d’être adapté dans un format de série télévisée pour explorer davantage la connexion romantique de Ji-hoo et Ji-woo.
Porté par une America Ferrera encore inconnue et dont c'est le premier long-métrage, Real Women Have Curves (Ana en VF) est une adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre de Josefina López et réalisé par Patricia Cardoso en 2002. Le film suit Ana, une jeune femme mexicano-Américaine qui vient juste de finir le lycée, mais qui ne peut pas aller à l'université à cause des responsabilités familiales qui lui sont imposées. Elle doit donc travailler à l'atelier de couture de sa soeur aînée Estela.
@HBO Films / NewMarket Films |
- You’re not only fat, now you’re a puta!- You would say that, wouldn’t you?- Why didn't you value yourself?- ’Cause there's more to me than what's in between my legs!
Real Women Have Curves, un récit initiatique sous fond de pression familiale et de body acceptance
Porté par une America Ferrera encore inconnue et dont c'est le premier long-métrage, Real Women Have Curves (Ana en VF) est une adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre de Josefina López et réalisé par Patricia Cardoso en 2002. Le film suit Ana, une jeune femme mexicano-Américaine qui vient juste de finir le lycée, mais qui ne peut pas aller à l'université à cause des responsabilités familiales qui lui sont imposées. Elle doit donc travailler à l'atelier de couture de sa soeur aînée Estela.
@HBO Films / NewMarket Films |
- You’re not only fat, now you’re a puta!- You would say that, wouldn’t you?- Why didn't you value yourself?- ’Cause there's more to me than what's in between my legs!
L’amour extra-large (Shallow Hal en VO), réalisé par les Frères Farrelly (Dumb & Dumber, Mary à tout prix, Fous d’Irène, etc.) est un film que j’aimais beaucoup regarder quand j’étais plus jeune. Le long-métrage me semblait drôle, avec des personnages comiques et attachants. De plus, il paraissait prôner l’importance de la beauté intérieure. Sorti en novembre 2001, 20 années se sont donc écoulées depuis la sortie de Shallow Hal au cinéma et bien que le message principal du film soit important, on peut se demander s'il a réellement emprunté la meilleure voie pour véhiculer ce message. Voilà mon verdict.
Voici un le synopsis du film:
A l'âge de neuf ans, Hal Larsen se voit conseiller par son père mourant de toujours fréquenter de jolies jeunes filles au corps "mince et parfait". A l'aube de son trentième anniversaire, Hal n'a toujours pas trouvé le grand amour, et pour cause, il est resté superficiel. Seul compte pour lui la beauté physique, le reste chez une femme n'a aucune importance à ses yeux. Un jour, il fait la connaissance de Tony Robbins, un gourou qui l'hypnotise et lui permet de discerner la beauté intérieure d'autrui. Hal voit alors en Rosemary Shanahan, qui pèse plus de 135 kilos et travaille dans l'humanitaire, la femme la plus belle du monde. Il tombe aussitôt amoureux d'elle.
Shallow Hal et la superficialité des personnages
Everything you know about beauty is programmed. TV, magazines, movies. They're all telling you what's beautiful and what isn't — Tim RobbinsEn 2021, Shallow Hal, malgré les valeurs qu’il se dit défendre, apparait être tout simplement grossophobe. De nombreuses blagues et remarques désobligeantes sur les personnes grosses pullulent. Je comprends que ces blagues soient présentes pour justement les critiquer, mais les personnages qui font les remarques (surtout Mauricio) ne sont jamais remis à leur place à cause de leur comportement. Le film va même jusqu’à justifier le comportement de Mauricio en lui attribuant un manque de confiance en lui à cause d’une anomalie génétique au bas de son dos.
@20th Century Fox |
La beauté intérieure vs. la beauté extérieure
She’s funny, she’s smart, she teaches self-esteem to sick kids. I would never believe a girl this beautiful could have such a great personality — HalUne scène qui se révèle être assez choquante se passe après que Hal soit dé-hypnotisé. Hal est amoureux de Rosemary, pourtant, il redoute de la voir et espère être de nouveau hypnotisé pour pouvoir être avec elle. De peur de la voir telle qu'elle est, il va même jusqu’à se tartiner les yeux de vaseline pour être incapable de la voir. On se demande quel message veut bien faire passer cette scène, sans aucun doute que Hal reste encore un homme superficiel, mais de manière sous-jacente, cette scène véhicule le message qu'une personne grosse est tellement repoussante qu'on ne préfère ne pas la voir.
Les stéréotypes sur les personnes grosses
But, l don't know, no matter what l eat, my weight just seems to stay the same. So l figure, what the hell? l'm gonna eat what l want. — Rosemary@20th Century Fox |
Shallow Hal, 20 ans après, verdict
Mon avis sur L’Amour extra-large (Shallow Hal), 20 ans après sa sortie
L’amour extra-large (Shallow Hal en VO), réalisé par les Frères Farrelly (Dumb & Dumber, Mary à tout prix, Fous d’Irène, etc.) est un film que j’aimais beaucoup regarder quand j’étais plus jeune. Le long-métrage me semblait drôle, avec des personnages comiques et attachants. De plus, il paraissait prôner l’importance de la beauté intérieure. Sorti en novembre 2001, 20 années se sont donc écoulées depuis la sortie de Shallow Hal au cinéma et bien que le message principal du film soit important, on peut se demander s'il a réellement emprunté la meilleure voie pour véhiculer ce message. Voilà mon verdict.
Voici un le synopsis du film:
A l'âge de neuf ans, Hal Larsen se voit conseiller par son père mourant de toujours fréquenter de jolies jeunes filles au corps "mince et parfait". A l'aube de son trentième anniversaire, Hal n'a toujours pas trouvé le grand amour, et pour cause, il est resté superficiel. Seul compte pour lui la beauté physique, le reste chez une femme n'a aucune importance à ses yeux. Un jour, il fait la connaissance de Tony Robbins, un gourou qui l'hypnotise et lui permet de discerner la beauté intérieure d'autrui. Hal voit alors en Rosemary Shanahan, qui pèse plus de 135 kilos et travaille dans l'humanitaire, la femme la plus belle du monde. Il tombe aussitôt amoureux d'elle.
Shallow Hal et la superficialité des personnages
Everything you know about beauty is programmed. TV, magazines, movies. They're all telling you what's beautiful and what isn't — Tim RobbinsEn 2021, Shallow Hal, malgré les valeurs qu’il se dit défendre, apparait être tout simplement grossophobe. De nombreuses blagues et remarques désobligeantes sur les personnes grosses pullulent. Je comprends que ces blagues soient présentes pour justement les critiquer, mais les personnages qui font les remarques (surtout Mauricio) ne sont jamais remis à leur place à cause de leur comportement. Le film va même jusqu’à justifier le comportement de Mauricio en lui attribuant un manque de confiance en lui à cause d’une anomalie génétique au bas de son dos.
@20th Century Fox |
La beauté intérieure vs. la beauté extérieure
She’s funny, she’s smart, she teaches self-esteem to sick kids. I would never believe a girl this beautiful could have such a great personality — HalUne scène qui se révèle être assez choquante se passe après que Hal soit dé-hypnotisé. Hal est amoureux de Rosemary, pourtant, il redoute de la voir et espère être de nouveau hypnotisé pour pouvoir être avec elle. De peur de la voir telle qu'elle est, il va même jusqu’à se tartiner les yeux de vaseline pour être incapable de la voir. On se demande quel message veut bien faire passer cette scène, sans aucun doute que Hal reste encore un homme superficiel, mais de manière sous-jacente, cette scène véhicule le message qu'une personne grosse est tellement repoussante qu'on ne préfère ne pas la voir.
Les stéréotypes sur les personnes grosses
But, l don't know, no matter what l eat, my weight just seems to stay the same. So l figure, what the hell? l'm gonna eat what l want. — Rosemary@20th Century Fox |
Shallow Hal, 20 ans après, verdict
The Call est un film coréen réalisé par Lee Chung-hyun, dont c’est le premier long-métrage, et qui est disponible sur Netflix depuis Novembre 2020. Le film suit Kim Seo-yeon (Park Shin-hye), une jeune femme qui emménage dans sa maison d’enfance et qui ayant perdu son téléphone portable, décide d’utiliser le vieux téléphone de la maison. Seo-yeon reçoit des appels étranges de Oh Young-soo (Jeon Jong-seo), une jeune femme qui semble être en danger. Elle découvre assez vite que la jeune femme habite dans la même demeure, mais 20 ans auparavant.
The Call, un thriller SF efficace et surprenant
The Call est un film coréen réalisé par Lee Chung-hyun, dont c’est le premier long-métrage, et qui est disponible sur Netflix depuis Novembre 2020. Le film suit Kim Seo-yeon (Park Shin-hye), une jeune femme qui emménage dans sa maison d’enfance et qui ayant perdu son téléphone portable, décide d’utiliser le vieux téléphone de la maison. Seo-yeon reçoit des appels étranges de Oh Young-soo (Jeon Jong-seo), une jeune femme qui semble être en danger. Elle découvre assez vite que la jeune femme habite dans la même demeure, mais 20 ans auparavant.
On se retrouve sur Le Rewind Club après quelques mois d’absence et quoi de mieux pour se retrouver qu’avec un article spécial Halloween ? Cette année, l’article sera quelque peu différent. En effet, si vous êtes familier avec mes précédents articles d’Halloween, j’étais assez clair sur le fait que je n’aimais pas les films d’horreur. Je peux vous annoncer que ceci fait partie du passé et que cet article contiendra des films cultes d’horreur que j’ai pu découvrir depuis l’année dernière, dont de nombreux que j’ai redouté de regarder pendant toute mon enfance.
Scream - réalisé par Wes Craven en 1996
Terrorisée par un serial killer s'inspirant des plus grands films d'horreur pour exécuter ses crimes, une petite ville devient le terrain d'une vaste enquête où tout le monde est suspect...
Vu pour la première fois en 2020 avec mon meilleur ami, SCREAM fut un véritable coup de cœur. Tout droit de l’imagination de Kevin Williamson, le créateur de Dawson, le film dégage une vibe très teenager, mais avec un tueur masqué qui va tuer sans pitié une bande de lycéens. SCREAM et son tueur Ghostface sont un symbole culte du genre de l’horreur, rendant de nouveau populaire le slasher et sortiront au cinéma les années suivantes Souviens-toi l’été dernier en 1997 ou encore Urban Legend en 1998. Le long-métrage, et d'autres films du même genre, seront même parodiés dans la fameuse série de films Scary Movie (2000-2013). SCREAM est aussi un long-métrage qui offre un traitement méta du genre de l’horreur, personnifié à travers le personnage de Randy, un aficionado du genre qui, au cours du film, listera les règles pour survivre à un film d’horreur. Le film reprend également les caractéristiques du whodunit et on s’évertue tout au long du film à deviner qui se cache dernière le masque de Ghostface avec les indices qu’on veut bien nous donner. Les personnages sont attachants et Sidney Prescott est une héroïne badass qui s’émancipe assez vite de son rôle de victime. Plus d’une vingtaine d’années après la sortie du premier film, avec des suites convaincantes et d’autre moins (Scream 3…), un cinquième volet sera dans les salles de cinéma en janvier 2022.
Jennifer’s Body - réalisé par Karyn Kusama en 2009
Needy et Jennifer, lycéennes, se connaissent depuis l'enfance. Un soir, les deux jeunes filles assistent au concert du groupe Low Shoulder. Mais en pleine représentation, un dramatique incendie ravage les lieux. Les deux copines réussissent à s'échapper. Jennifer accepte alors l'invitation de Nikolai, le leader du groupe, pour une virée qui va la changer à jamais.
Au premier abord, jennifer's body est une comédie horrifique tout ce qu’il a de plus banal. Le long-métrage a même été un échec lors de sa sortie en salles et c’est seulement quelques années plus tard qu’il a gagné en notoriété. En plus d’être un très bon film pop-corn, JENNIFER'S BODY est surtout un film d’horreur féministe, qui plus est réalisé par une femme et qui était peut-être trop en avance sur son temps pour qu’on puisse comprendre la réelle nature du film. Au moment de sa sortie, le film est surtout annoncé comme étant un film d’horreur sexy avec en-tête d'affiche Megan Fox, reconnue deja à l’époque comme un sex-symbol. Pourtant, quand le film sort au cinéma, c’est la déception, le film n’a rien de sexy et les dialogues sont jugés idiots. JENNIFER'S BODY fut victime d'un marketing trompeur et c’est seulement des années après, et avec le mouvement #MeToo, que JENNIFER'S BODY est reconnue comme un long-métrage avec une forte dimension féministe, dénonçant notamment l’hypersexualisation des femmes. Il traite également de l’amitié toxique et de la co-dépendance. Une scène du film fit d'ailleurs énormément débat : celle du baiser entre Needy et Jennifer. Vu par la plupart des critiques comme une scène servant juste à attirer les ados en chaleur, la scène sert en réalité à montrer la tension sexuelle entre les deux jeunes femmes et les réels sentiments de Needy pour Jennifer, arborant alors une représentation queer. JENNIFER'S BODY reste avant tout un film réalisé par une femme pour les femmes, et ça a son importance dans le monde du cinéma.
Happy Death Day - réalisé par Christopher Landon en 2017
Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?
Une comédie horrifique qui se passe dans une boucle temporelle, il fallait y penser et Happy Death Day en est un parfait résultat. Tree se retrouve être poursuivie par un tueur masqué, et alors que la plupart des héroïnes principales de slashers échappent à la mort, l’héroïne de HAPPY DEATH DAY se voit être condamné à revivre de nombreuses fois une mort douloureuse et macabre. Le jeune femme doit en effet trouver l’identité de son meurtrier pour être délivrée de la boucle temporelle. En plus d’être une comédie horrifique, un autre genre se cache derrière le long-métrage, celui du coming-of-age story. Au début de l’histoire, Tree est loin d’être un personnage sympathique et attachant, c’est une party-girl un peu froide et méchante, mais dans sa malheureuse aventure, la jeune femme va se rendre compte de son mauvais comportement avec les autres et décide de changer pour le mieux. HAPPY DEATH DAY en prenant un concept maintes fois utilisé au cinéma, arrive tout de même à se démarquer, car la boucle temporelle a rarement été utilisé dans le genre horrifique. Cela apporte donc un brin de nouveauté au sous-genre du slasher. Bien que le film ne soit pas réellement effrayant et ne mise pas sur les jump scares, HAPPY DEATH DAY reste un film fun et divertissant qu'on prend plaisir à regarder.
Halloween - réalisé par John Carpenter en 1978
La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville.
Le saint Graal du film d’horreur et quoi de mieux que de regarder Halloween le soir d’Halloween ? Le long-métrage de Carpenter est un classique qui eut un impact conséquent sur le septième art. Halloween, qu’on soit d’accord ou non, est considéré comme le premier slasher (d’autres citeront Black Chirstmas de Bob Clark, en 1974) ou du moins comme le film qui va populariser le genre, ouvrant ainsi la voie à d’autres films, tels que Friday the 13th, A Nightmare on Elm Street et bien entendu Scream dans les années 90, qui dépouillera et modernisera le genre. HALLOWEEN reste un film qui ne fait pas dans la démesure, le scénario est relativement simpliste et limpide, la musique est sobre mais percutante, et ce sont sûrement ces éléments qui font que le long-métrage échappe à l’usure du temps. Michael Myers, avec son aura angoissante, son absence d’émotions et qui tue sans véritable raison, est un boogeyman tout simplement terrifiant. Quant à Laurie Strode, elle incarne la parfaite final girl, studieuse et virginale, et qui finira par affronter le tueur. La saga HALLOWEEN continue d’attirer les foules depuis quatre décennies et compte 12 films à son actif. En 2018, 40 ans après la sortie du premier film, sort un nouveau film HALLOWEEN qui fait office de suite directe et qui ne tient alors pas compte de toutes les suites sorties auparavant. Deux autres suites complète cette nouvelle trilogie, HALLOWEEN Kills, sorti en octobre 2021 et HALLOWEEN EndS, avec une sortie prévue en 2022.
BONUS TV SERIES
sweet Home offre une touche originale à la typique apocalyspe de zombies, puisqu'ici, les humains se transforment en monstres. Avec son format court (10 épisodes de 50 min), le récit est dynamique et offre du pur divertissement. A travers les monstres, SWEET HOME aborde la nature humaine et les désirs qui dirigent la vie de l'être humain. L’atmosphère y est pesante et les protagonistes sont toujours sur le qui-vive. Cha Hyeon-soo est un personnage principal attachant, bien qu’il ne se démarque pas des autres jeunes héros solitaires et torturés. Malgré des SFX moyens et une fin en cliffhanger, SWEET HOME est un drama horrifique jouissif à regarder.
Halloween Movies IV — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
On se retrouve sur Le Rewind Club après quelques mois d’absence et quoi de mieux pour se retrouver qu’avec un article spécial Halloween ? Cette année, l’article sera quelque peu différent. En effet, si vous êtes familier avec mes précédents articles d’Halloween, j’étais assez clair sur le fait que je n’aimais pas les films d’horreur. Je peux vous annoncer que ceci fait partie du passé et que cet article contiendra des films cultes d’horreur que j’ai pu découvrir depuis l’année dernière, dont de nombreux que j’ai redouté de regarder pendant toute mon enfance.
Scream - réalisé par Wes Craven en 1996
Terrorisée par un serial killer s'inspirant des plus grands films d'horreur pour exécuter ses crimes, une petite ville devient le terrain d'une vaste enquête où tout le monde est suspect...
Vu pour la première fois en 2020 avec mon meilleur ami, SCREAM fut un véritable coup de cœur. Tout droit de l’imagination de Kevin Williamson, le créateur de Dawson, le film dégage une vibe très teenager, mais avec un tueur masqué qui va tuer sans pitié une bande de lycéens. SCREAM et son tueur Ghostface sont un symbole culte du genre de l’horreur, rendant de nouveau populaire le slasher et sortiront au cinéma les années suivantes Souviens-toi l’été dernier en 1997 ou encore Urban Legend en 1998. Le long-métrage, et d'autres films du même genre, seront même parodiés dans la fameuse série de films Scary Movie (2000-2013). SCREAM est aussi un long-métrage qui offre un traitement méta du genre de l’horreur, personnifié à travers le personnage de Randy, un aficionado du genre qui, au cours du film, listera les règles pour survivre à un film d’horreur. Le film reprend également les caractéristiques du whodunit et on s’évertue tout au long du film à deviner qui se cache dernière le masque de Ghostface avec les indices qu’on veut bien nous donner. Les personnages sont attachants et Sidney Prescott est une héroïne badass qui s’émancipe assez vite de son rôle de victime. Plus d’une vingtaine d’années après la sortie du premier film, avec des suites convaincantes et d’autre moins (Scream 3…), un cinquième volet sera dans les salles de cinéma en janvier 2022.
Jennifer’s Body - réalisé par Karyn Kusama en 2009
Needy et Jennifer, lycéennes, se connaissent depuis l'enfance. Un soir, les deux jeunes filles assistent au concert du groupe Low Shoulder. Mais en pleine représentation, un dramatique incendie ravage les lieux. Les deux copines réussissent à s'échapper. Jennifer accepte alors l'invitation de Nikolai, le leader du groupe, pour une virée qui va la changer à jamais.
Au premier abord, jennifer's body est une comédie horrifique tout ce qu’il a de plus banal. Le long-métrage a même été un échec lors de sa sortie en salles et c’est seulement quelques années plus tard qu’il a gagné en notoriété. En plus d’être un très bon film pop-corn, JENNIFER'S BODY est surtout un film d’horreur féministe, qui plus est réalisé par une femme et qui était peut-être trop en avance sur son temps pour qu’on puisse comprendre la réelle nature du film. Au moment de sa sortie, le film est surtout annoncé comme étant un film d’horreur sexy avec en-tête d'affiche Megan Fox, reconnue deja à l’époque comme un sex-symbol. Pourtant, quand le film sort au cinéma, c’est la déception, le film n’a rien de sexy et les dialogues sont jugés idiots. JENNIFER'S BODY fut victime d'un marketing trompeur et c’est seulement des années après, et avec le mouvement #MeToo, que JENNIFER'S BODY est reconnue comme un long-métrage avec une forte dimension féministe, dénonçant notamment l’hypersexualisation des femmes. Il traite également de l’amitié toxique et de la co-dépendance. Une scène du film fit d'ailleurs énormément débat : celle du baiser entre Needy et Jennifer. Vu par la plupart des critiques comme une scène servant juste à attirer les ados en chaleur, la scène sert en réalité à montrer la tension sexuelle entre les deux jeunes femmes et les réels sentiments de Needy pour Jennifer, arborant alors une représentation queer. JENNIFER'S BODY reste avant tout un film réalisé par une femme pour les femmes, et ça a son importance dans le monde du cinéma.
Happy Death Day - réalisé par Christopher Landon en 2017
Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?
Une comédie horrifique qui se passe dans une boucle temporelle, il fallait y penser et Happy Death Day en est un parfait résultat. Tree se retrouve être poursuivie par un tueur masqué, et alors que la plupart des héroïnes principales de slashers échappent à la mort, l’héroïne de HAPPY DEATH DAY se voit être condamné à revivre de nombreuses fois une mort douloureuse et macabre. Le jeune femme doit en effet trouver l’identité de son meurtrier pour être délivrée de la boucle temporelle. En plus d’être une comédie horrifique, un autre genre se cache derrière le long-métrage, celui du coming-of-age story. Au début de l’histoire, Tree est loin d’être un personnage sympathique et attachant, c’est une party-girl un peu froide et méchante, mais dans sa malheureuse aventure, la jeune femme va se rendre compte de son mauvais comportement avec les autres et décide de changer pour le mieux. HAPPY DEATH DAY en prenant un concept maintes fois utilisé au cinéma, arrive tout de même à se démarquer, car la boucle temporelle a rarement été utilisé dans le genre horrifique. Cela apporte donc un brin de nouveauté au sous-genre du slasher. Bien que le film ne soit pas réellement effrayant et ne mise pas sur les jump scares, HAPPY DEATH DAY reste un film fun et divertissant qu'on prend plaisir à regarder.
Halloween - réalisé par John Carpenter en 1978
La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville.
Le saint Graal du film d’horreur et quoi de mieux que de regarder Halloween le soir d’Halloween ? Le long-métrage de Carpenter est un classique qui eut un impact conséquent sur le septième art. Halloween, qu’on soit d’accord ou non, est considéré comme le premier slasher (d’autres citeront Black Chirstmas de Bob Clark, en 1974) ou du moins comme le film qui va populariser le genre, ouvrant ainsi la voie à d’autres films, tels que Friday the 13th, A Nightmare on Elm Street et bien entendu Scream dans les années 90, qui dépouillera et modernisera le genre. HALLOWEEN reste un film qui ne fait pas dans la démesure, le scénario est relativement simpliste et limpide, la musique est sobre mais percutante, et ce sont sûrement ces éléments qui font que le long-métrage échappe à l’usure du temps. Michael Myers, avec son aura angoissante, son absence d’émotions et qui tue sans véritable raison, est un boogeyman tout simplement terrifiant. Quant à Laurie Strode, elle incarne la parfaite final girl, studieuse et virginale, et qui finira par affronter le tueur. La saga HALLOWEEN continue d’attirer les foules depuis quatre décennies et compte 12 films à son actif. En 2018, 40 ans après la sortie du premier film, sort un nouveau film HALLOWEEN qui fait office de suite directe et qui ne tient alors pas compte de toutes les suites sorties auparavant. Deux autres suites complète cette nouvelle trilogie, HALLOWEEN Kills, sorti en octobre 2021 et HALLOWEEN EndS, avec une sortie prévue en 2022.
BONUS TV SERIES
sweet Home offre une touche originale à la typique apocalyspe de zombies, puisqu'ici, les humains se transforment en monstres. Avec son format court (10 épisodes de 50 min), le récit est dynamique et offre du pur divertissement. A travers les monstres, SWEET HOME aborde la nature humaine et les désirs qui dirigent la vie de l'être humain. L’atmosphère y est pesante et les protagonistes sont toujours sur le qui-vive. Cha Hyeon-soo est un personnage principal attachant, bien qu’il ne se démarque pas des autres jeunes héros solitaires et torturés. Malgré des SFX moyens et une fin en cliffhanger, SWEET HOME est un drama horrifique jouissif à regarder.
Cela fait quelques années que les relectures modernes de la pièce d'Edmond Rostand sont présentes dans l'univers du teen drama (notamment sur Netflix avec Sierra Burgess is a Loser en 2018 et The Half of It en 2020). Old Boys, réalisé en 2018 par Toby MacDonald, suit Martin Amberson (Alex Lawther), un bousier anglais dans un pensionnat pour garçons, qui va aider le très populaire Henry Winchester (Jonah Hauer-King) à séduire Agnès (Pauline Etienne), la fille de leur nouveau professeur de français.
Amberson est donc l'outsider de l'internat, le souffre-douleur qui cherche à être accepté par ses pairs. C'est un garçon vulnérable et sensible. Quant à Winchester, il incarne la figure de l'élève sportif et populaire, mais heureusement, on évite le cliché ultime de l'athlète méchant et méprisant. Quand bien même, les personnages, bien qu'attachants au premier abord, restent assez stéréotypés et lisses et manquent de profondeur.
Au départ, Amberson va donc jouer les entremetteurs et c'est avec son coté sensible et poète qu'il va aider Winchester à conquérir Agnès. Les échanges se font sous forme de montages vidéos VHS, de lettres, mais aussi de collages, c'est qui change des versions plus moderne avec les appels téléphoniques et les SMS. Le maillon faible dans l'histoire, c'est que les efforts d'Amberson semblent sans réelle importance puisque Winchester est vraisemblablement seulement intéressé par Agnès, car elle s'intéresse à lui. On nous sert donc une espèce de triangle amoureux qui n'en est pas vraiment un puisque la relation entre Winchester et Agnès, mais aussi celle entre Amberson et Agnès, n'est pas assez aboutie. De plus, malgré que Lawther et Hauer-King incarnent un bon duo à l'écran, l'amitié bourgeonnante de leurs personnages n'est, elle aussi, pas assez exploitée.
❝Agnes is creative, and thoughtful and intelligent. This is about proving to her that you deserve her, that you're not just a Labrador in trousers.❞ - Amberson
Old Boys, une relecture convenue, mais sympathique de Cyrano de Bergerac.
Cela fait quelques années que les relectures modernes de la pièce d'Edmond Rostand sont présentes dans l'univers du teen drama (notamment sur Netflix avec Sierra Burgess is a Loser en 2018 et The Half of It en 2020). Old Boys, réalisé en 2018 par Toby MacDonald, suit Martin Amberson (Alex Lawther), un bousier anglais dans un pensionnat pour garçons, qui va aider le très populaire Henry Winchester (Jonah Hauer-King) à séduire Agnès (Pauline Etienne), la fille de leur nouveau professeur de français.
Amberson est donc l'outsider de l'internat, le souffre-douleur qui cherche à être accepté par ses pairs. C'est un garçon vulnérable et sensible. Quant à Winchester, il incarne la figure de l'élève sportif et populaire, mais heureusement, on évite le cliché ultime de l'athlète méchant et méprisant. Quand bien même, les personnages, bien qu'attachants au premier abord, restent assez stéréotypés et lisses et manquent de profondeur.
Au départ, Amberson va donc jouer les entremetteurs et c'est avec son coté sensible et poète qu'il va aider Winchester à conquérir Agnès. Les échanges se font sous forme de montages vidéos VHS, de lettres, mais aussi de collages, c'est qui change des versions plus moderne avec les appels téléphoniques et les SMS. Le maillon faible dans l'histoire, c'est que les efforts d'Amberson semblent sans réelle importance puisque Winchester est vraisemblablement seulement intéressé par Agnès, car elle s'intéresse à lui. On nous sert donc une espèce de triangle amoureux qui n'en est pas vraiment un puisque la relation entre Winchester et Agnès, mais aussi celle entre Amberson et Agnès, n'est pas assez aboutie. De plus, malgré que Lawther et Hauer-King incarnent un bon duo à l'écran, l'amitié bourgeonnante de leurs personnages n'est, elle aussi, pas assez exploitée.
❝Agnes is creative, and thoughtful and intelligent. This is about proving to her that you deserve her, that you're not just a Labrador in trousers.❞ - Amberson
MEAN GIRLS est un film particulièrement ancré dans la pop culture. Bien que Tina Fey se soit inspirée d’un livre de développement personnel (Queen Bees and Wannabes de Rosalind Wiseman), le long-métrage parait être un digne successeur d’un teen-movie des années 80, Heathers, réalisé par Michael Lehmann. Heathers est une comédie noire et une satire sociale sur les adolescents et expose les cliques sociales du lycée. On retrouve des éléments similaires entre les deux long-métrages: un trio de filles populaires, les cliques sociales et une héroïne qui va tout faire pour détruire cette construction sociale nocive. D'ailleurs, le scénario d'Heathers fut écrit par Daniel Waters, qui n'est autre que le frère de Mark Waters. MEAN GIRLS semble aussi s’inspirer d’un autre teen movie des années 90: Clueless. En effet, en plus d'être une satire sociale sur le monde adolescent, l’arc narratif autour de la transformation de Tai dans Clueless n’est pas sans rappeler la transformation de Cady auprès des Plastiques.
❝There are two kinds of evil people in this world. Those who do evil stuff and those who see evil stuff being done and don’t try to stop it.❞ - Janis Ian
Au début du film, Cady est une jeune fille naïve, un agneau envoyé dans la gueule du loup, aka le lycée. Elle sera vite confrontée à la cruauté des filles populaires et n’aura qu’une idée en tête, se venger. Pourtant, cela va la mener vers un chemin de corruption et elle va commencer à devenir de plus en plus comme la queen bee du lycée, Regina Georges (Rachel McAdams) et ses little workers, Gretchen Wieners (Lacey Chabert) et Karen Smith (Amanda Seyfried). A cause de l’influence des Plastiques, mais aussi celle de Janis (Lizzy Caplan), Cady perd peu à peu son individualité. En effet, dans un premier temps, on pense que seules les Plastiques sont des mean girls, pourtant, Janis incarne tout autant l'image de la mean girl. Janis veut se venger de Regina mais au fond, elle ne vaut pas mieux qu'elle puisqu'elle joue au même jeu que Regina en sabotant sa vie. De plus, elle force au départ Cady à être dans une situation où elle n'est pas à l'aise. Janis est une rebelle qui veut casser le système (le règne de Regina) mais qui ne fait que le renforcer puisqu'au final, elle est en partie responsable de la transformation de Cady qui finit, pour une courte durée, par devenir la nouvelle queen bee.
❝Get in loser, we’re going shopping.❞ - Regina George
Mean Girls, un teen-movie culte et digne héritier des films Heathers et Clueless.
MEAN GIRLS est un film particulièrement ancré dans la pop culture. Bien que Tina Fey se soit inspirée d’un livre de développement personnel (Queen Bees and Wannabes de Rosalind Wiseman), le long-métrage parait être un digne successeur d’un teen-movie des années 80, Heathers, réalisé par Michael Lehmann. Heathers est une comédie noire et une satire sociale sur les adolescents et expose les cliques sociales du lycée. On retrouve des éléments similaires entre les deux long-métrages: un trio de filles populaires, les cliques sociales et une héroïne qui va tout faire pour détruire cette construction sociale nocive. D'ailleurs, le scénario d'Heathers fut écrit par Daniel Waters, qui n'est autre que le frère de Mark Waters. MEAN GIRLS semble aussi s’inspirer d’un autre teen movie des années 90: Clueless. En effet, en plus d'être une satire sociale sur le monde adolescent, l’arc narratif autour de la transformation de Tai dans Clueless n’est pas sans rappeler la transformation de Cady auprès des Plastiques.
❝There are two kinds of evil people in this world. Those who do evil stuff and those who see evil stuff being done and don’t try to stop it.❞ - Janis Ian
Au début du film, Cady est une jeune fille naïve, un agneau envoyé dans la gueule du loup, aka le lycée. Elle sera vite confrontée à la cruauté des filles populaires et n’aura qu’une idée en tête, se venger. Pourtant, cela va la mener vers un chemin de corruption et elle va commencer à devenir de plus en plus comme la queen bee du lycée, Regina Georges (Rachel McAdams) et ses little workers, Gretchen Wieners (Lacey Chabert) et Karen Smith (Amanda Seyfried). A cause de l’influence des Plastiques, mais aussi celle de Janis (Lizzy Caplan), Cady perd peu à peu son individualité. En effet, dans un premier temps, on pense que seules les Plastiques sont des mean girls, pourtant, Janis incarne tout autant l'image de la mean girl. Janis veut se venger de Regina mais au fond, elle ne vaut pas mieux qu'elle puisqu'elle joue au même jeu que Regina en sabotant sa vie. De plus, elle force au départ Cady à être dans une situation où elle n'est pas à l'aise. Janis est une rebelle qui veut casser le système (le règne de Regina) mais qui ne fait que le renforcer puisqu'au final, elle est en partie responsable de la transformation de Cady qui finit, pour une courte durée, par devenir la nouvelle queen bee.
❝Get in loser, we’re going shopping.❞ - Regina George