Book Review
It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







Lucky Man de Michael J. Fox, une autobiographie captivante et touchante.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix, un roman hybride entre horreur et teen drama

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Tuesday Nights in 1980, un premier roman réussi pour Molly Prentiss.

Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



BOOK REVIEW • Radio Silence d'Alice Oseman.

Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



BOOK REVIEW • Kids of Appetite de David Arnold.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


Mes deux dernières lectures: un roman YA et un classique des années 60.

un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


Lectures Janvier 2017

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit un article sur des livres. Aujourd'hui, je vous parle de mes trois dernières lectures, une que j'ai lu fin 2016 et les deux autres début janvier. Pour info, mon objectif de cette année est de lire 20+ livres, souhaitez-moi bonne chance!


La Mort en Tête de Sire Cédric.
Le duo d’enquêteurs Eva Svärta / Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture... Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique... Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident ? Comment est vraiment mort cet enfant ? Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa. Un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne. Eva Svärta ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…

Sire Cédric est un de mes auteurs préférés (et en plus, il me suit sur Twitter héhé) et ces romans sont fabuleux. Un mélange parfait entre thriller, horreur et surnaturel. Malgré que tout ses romans tournent autour des 700 pages, la lecture est à chaque fois fluide et rapide. Il est tout simplement difficile de reposer ses romans une fois qu'on a commencé à les lire. Dans La Mort en Tête, on retrouve son duo de choc qu'on retrouve dans la majorité de ses romans, le commandant Alexandre Vauvert et la policière Eva Svarta. Malheureusement, je ne vais pas vraiment pouvoir vous en raconter trop sur les personnages de peur de vous spoiler les autres romans. Concernant l'intrigue, comme toujours, c'est puissant et ça vous donnera la chair du poule, c'est bien écrit et c'est palpitant, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Je vous conseille vraiment les romans de Sire Cédric, il n'y en a pas un que je n'ai pas aimé.


Paper Girls, vol. 1 de Brian K. Vaughan.
In the early hours after Halloween of 1988, four 12-year-old newspaper delivery girls uncover the most important story of all time. Suburban drama and otherworldly mysteries collide in this smash-hit series about nostalgia, first jobs, and the last days of childhood.

Difficile de vraiment juger en ayant seulement lu le premier volume mais j'ai quand même beaucoup aimé ce roman graphique. C'est un peu fouillis car tout se passe très vite dès le début mais c'est très prometteur et ça promet d'être intriguant. De plus, l'histoire se passe dans les années 80 et contient donc quelques références que j'ai apprécié. Le seul reproche que je pourrais faire est que, à mon avis, les filles ne sont pas vraiment dépeintes comme des ados de 12 ans, j'avais plutôt l'impression de suivre des adolescente de 15-16 ans de la manière dont elle sont dessiné mais aussi dans leur façon de parler mais rien de bien dérangeant. On reste un peu sur sa faim étant donné que c'est une lecture rapide mais j'ai vraiment hâte de lire le deuxième volume. J'ai beaucoup aimé les illustrations faites par Cliff Chiang ainsi que la palette de couleurs qui varie entre le rose, le bleu et le violet.


An Author's Odyssey de Chris Colfer
In the highly anticipated continuation of the Land of Stories series, Conner learns that the only place to fight the Masked Man's literary army is inside his own short stories! When the twins and their friends enter worlds crafted from Conner's imagination, finding allies no one else could have ever dreamed of, the race begins to put an end to the Masked Man's reign of terror. Can the twins finally restore peace in the fairy tale world? 

J'aime beaucoup la saga The Land of Stories. A chaque fois que je me replonge dans cet univers, je ne peux m'empêcher de penser aux Disney ou à Once Upon a Time. J'avais adoré les 4 premiers tomes mais avec ce cinquième livre, j'ai été un peu déçue. Pourtant, l'histoire était prometteuse car cette fois-ci, Conner et Alex allaient voyager dans les propres nouvelles écrites par Conner. J'ai trouvé que certains passages traînaient en longueur et n'étaient pas forcement utile à l'intrigue, notamment une toute petite partie concernant le Book Huggers complètement inutile à l'histoire et une complète perte de temps. Le tout manque d'action, la preuve étant que j'ai mis une bonne semaine pour le finir contrairement aux autres tomes que je finissais en quelques jours. Seule la fin du roman rattrape le tout selon moi. J'ai quand même mis 4,5/5 au roman, surement par plaisir d'avoir retrouvé les jumeaux Bailey et leurs amis de The Land of Stories.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ? Que livre êtes-vous actuellement en train de lire ? Quel est votre objectif de livre à lire cette année ?



Mes dernières lectures.

Lectures Janvier 2017

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit un article sur des livres. Aujourd'hui, je vous parle de mes trois dernières lectures, une que j'ai lu fin 2016 et les deux autres début janvier. Pour info, mon objectif de cette année est de lire 20+ livres, souhaitez-moi bonne chance!


La Mort en Tête de Sire Cédric.
Le duo d’enquêteurs Eva Svärta / Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture... Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique... Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident ? Comment est vraiment mort cet enfant ? Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa. Un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne. Eva Svärta ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…

Sire Cédric est un de mes auteurs préférés (et en plus, il me suit sur Twitter héhé) et ces romans sont fabuleux. Un mélange parfait entre thriller, horreur et surnaturel. Malgré que tout ses romans tournent autour des 700 pages, la lecture est à chaque fois fluide et rapide. Il est tout simplement difficile de reposer ses romans une fois qu'on a commencé à les lire. Dans La Mort en Tête, on retrouve son duo de choc qu'on retrouve dans la majorité de ses romans, le commandant Alexandre Vauvert et la policière Eva Svarta. Malheureusement, je ne vais pas vraiment pouvoir vous en raconter trop sur les personnages de peur de vous spoiler les autres romans. Concernant l'intrigue, comme toujours, c'est puissant et ça vous donnera la chair du poule, c'est bien écrit et c'est palpitant, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Je vous conseille vraiment les romans de Sire Cédric, il n'y en a pas un que je n'ai pas aimé.


Paper Girls, vol. 1 de Brian K. Vaughan.
In the early hours after Halloween of 1988, four 12-year-old newspaper delivery girls uncover the most important story of all time. Suburban drama and otherworldly mysteries collide in this smash-hit series about nostalgia, first jobs, and the last days of childhood.

Difficile de vraiment juger en ayant seulement lu le premier volume mais j'ai quand même beaucoup aimé ce roman graphique. C'est un peu fouillis car tout se passe très vite dès le début mais c'est très prometteur et ça promet d'être intriguant. De plus, l'histoire se passe dans les années 80 et contient donc quelques références que j'ai apprécié. Le seul reproche que je pourrais faire est que, à mon avis, les filles ne sont pas vraiment dépeintes comme des ados de 12 ans, j'avais plutôt l'impression de suivre des adolescente de 15-16 ans de la manière dont elle sont dessiné mais aussi dans leur façon de parler mais rien de bien dérangeant. On reste un peu sur sa faim étant donné que c'est une lecture rapide mais j'ai vraiment hâte de lire le deuxième volume. J'ai beaucoup aimé les illustrations faites par Cliff Chiang ainsi que la palette de couleurs qui varie entre le rose, le bleu et le violet.


An Author's Odyssey de Chris Colfer
In the highly anticipated continuation of the Land of Stories series, Conner learns that the only place to fight the Masked Man's literary army is inside his own short stories! When the twins and their friends enter worlds crafted from Conner's imagination, finding allies no one else could have ever dreamed of, the race begins to put an end to the Masked Man's reign of terror. Can the twins finally restore peace in the fairy tale world? 

J'aime beaucoup la saga The Land of Stories. A chaque fois que je me replonge dans cet univers, je ne peux m'empêcher de penser aux Disney ou à Once Upon a Time. J'avais adoré les 4 premiers tomes mais avec ce cinquième livre, j'ai été un peu déçue. Pourtant, l'histoire était prometteuse car cette fois-ci, Conner et Alex allaient voyager dans les propres nouvelles écrites par Conner. J'ai trouvé que certains passages traînaient en longueur et n'étaient pas forcement utile à l'intrigue, notamment une toute petite partie concernant le Book Huggers complètement inutile à l'histoire et une complète perte de temps. Le tout manque d'action, la preuve étant que j'ai mis une bonne semaine pour le finir contrairement aux autres tomes que je finissais en quelques jours. Seule la fin du roman rattrape le tout selon moi. J'ai quand même mis 4,5/5 au roman, surement par plaisir d'avoir retrouvé les jumeaux Bailey et leurs amis de The Land of Stories.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ? Que livre êtes-vous actuellement en train de lire ? Quel est votre objectif de livre à lire cette année ?



Carry On Rainbow Rowell



Simon Snow est le Chosen One, l’élu dont de nombreuses prophéties l’ont prédestiné à être le plus grand Mage du monde et celui qui mettra fin à la menace qu’est le Insidious Humdrum, un être ressemblant trait pour trait à Simon quand il avait 11 ans et qui fait disparaître la magie. Simon entame alors sa dernière année à la Watford School of Magicks, y retrouvant Penelope, sa meilleure amie et Agatha sa petite amie, qui n’a pas vu durant tout l’été. Mais tout ne se passe pas comme Simon l’avait prévu, le directeur de l’école, le Mage, veut l’éloigner de l’école pour sa sécurité, Agatha rompt avec lui et son ennemi de toujours et aussi colocataire de chambre, Baz, qu'il suspecte d'être un vampire, est porté disparu et cela rend fou Simon de ne pas savoir où il se trouve, soupçonnant qu’il est quelque part en train de comploter contre lui. Bref, la dernière année de Simon ne sera pas de tout repos.

Énorme coup de cœur pour ce livre, jusqu’au point où je peux dire que je suis tombée amoureuse de ce livre. Je ne pensais pas que Carry On allait autant me chambouler et me plaire que ça. Bien que l’histoire ne soit pas tant extraordinaire que ça, ce sont les personnages qui apportent énormément au roman. Rainbow Rowell a vraiment un don pour créer des personnages incroyables aux personnalités diverses. Simon Snow, le personnage principal, le Chosen One, est adorable, il est naïf, gentil attentionné, humble et courageux, bref, un personnage auquel il est facile de s’attacher. Penelope, sa meilleure amie, c’est un peu la Hermione du roman, intelligente et un brin têtue. Ensuite, il y a Baz, l’ennemi de Simon mais aussi son roommate depuis 7 ans. Baz est incroyable, il est beaucoup plus profond que laisse présager le début du roman. Il peut paraître comme quelqu'un de hautain mais c'est tout le contraire, il a un coté assez sensible qui rend le personnage très humain. J'ai adoré lire les chapitres de son POV (point of view - point de vue). Pendant leur 7 années de scolarisation et de cohabitation, Simon et Baz n’ont pas arrêté d’essayer de se tuer. Pourtant, cette dernière année va tout changer et la relation entre Baz et Simon va évoluer et leur animosité mutuelle va peu à peu s’atténuer au fil de l'histoire. [SPOILER: il est impossible de faire une book review de ce livre sans parler de cette belle histoire d'amour que vont vivre Baz et Simon. Elle est plus au moins attendue au fil de la lecture mais elle surprend quand même quand le moment du premier baiser arrive. J'ai adoré la relation de Simon et Baz, on pourrait dire qu'elle n'est absolument pas probable mais au fond, si, un peu dans le style Ron-Hermione mais avec un degré plus fort vu que nos deux personnages de base se foutent sur la gueule depuis des années mais surtout car Baz éprouve des sentiments pour Simon depuis sa deuxième année et d'après ma propre compréhension de la lecture, je pense que Simon avait lui aussi des sentiments pour Baz sans s'en rendre compte. Je les ai trouvé tellement mignon dans leurs moments d'intimité qu'on envie ce qu'ils ont et bon, j’adore les histoires d'amour LGBT, et implantées dans un récit fantastique, c'est encore mieux.] Je ne vais pas m'attarder sur Agatha, car quand bien même c’est un personnage plus ou moins intéressant, je n’ai pas du tout accroché à sa personnalité, bien qu’en tout honnêteté, elle a quand même sa place dans l’histoire et n’est pas un personnage si inutile que ça, elle apporte une touche en plus, un point de vue différent aux événements qui vont se dérouler dans le roman.

L’intrigue est plutôt lente au début, mais pas le lent qui gonfle, si vous voyez ce que je veux dire. Rainbow prend juste le temps de bien mettre en place l’histoire et les personnages car Carry On est censé être en quelque sorte le dernier tome d’une saga - c’est comme si on avait juste eu le droit au dernier Harry Potter, on n'aurait rien compris - donc c’est compréhensible qu’elle prenne le temps de situer l’histoire. Après, l’action et le suspense se font de plus en plus présent et il est extrêmement difficile de relâcher le bouquin avant de connaitre le fin mot de l’histoire. J'ai apprécié la vision du Chosen One de Rainbow Rowell, Simon accepte son rôle et fait ce qu'on lui demande de faire sans broncher mais il ne comprend pas vraiment ce statut et n'en veut pas forcement. Ce que j’ai aussi adoré dans ce livre, c’est l’humour employé par les personnages, en particulier par Simon et Baz, c’est tellement rafraîchissant et ça fait du bien d'avoir des sourires amusés durant une lecture.

Bon, je vais en parler, car c’est évident, ce livre vous fera rappeler l’univers d’Harry Potter, de part l’école de magie, le statut de Chosen One et orphelin de Simon - comme Harry Potter-, Penelope la meilleure amie brillante –Hermione-, Baz le nemesis –Draco- et le Humdrum, l’ultime ennemi – Voldemort – ainsi que Le Mage, le directeur de l’école incarnant une image de mentor – Dumbledore. Mais honnêtement, ça s’arrête là car mis à part Penelope qui ressemble beaucoup à Hermione, les autres personnages ont des personnalités vraiment différente des personnages créé par J.K. Rowling. 

Vous l’aurez compris, ce livre est un vrai bijou de fantasy mais surtout une belle histoire qui met en scène des personnages incroyablement bien écrit. Je ne peux que vous le conseiller, car je pense que c’est un roman qui devrait plaire à la majorité d’entre vous, même si vous n’êtes pas fan de roman fantastique.



BOOK REVIEW • Carry On de Rainbow Rowell.

Carry On Rainbow Rowell



Simon Snow est le Chosen One, l’élu dont de nombreuses prophéties l’ont prédestiné à être le plus grand Mage du monde et celui qui mettra fin à la menace qu’est le Insidious Humdrum, un être ressemblant trait pour trait à Simon quand il avait 11 ans et qui fait disparaître la magie. Simon entame alors sa dernière année à la Watford School of Magicks, y retrouvant Penelope, sa meilleure amie et Agatha sa petite amie, qui n’a pas vu durant tout l’été. Mais tout ne se passe pas comme Simon l’avait prévu, le directeur de l’école, le Mage, veut l’éloigner de l’école pour sa sécurité, Agatha rompt avec lui et son ennemi de toujours et aussi colocataire de chambre, Baz, qu'il suspecte d'être un vampire, est porté disparu et cela rend fou Simon de ne pas savoir où il se trouve, soupçonnant qu’il est quelque part en train de comploter contre lui. Bref, la dernière année de Simon ne sera pas de tout repos.

Énorme coup de cœur pour ce livre, jusqu’au point où je peux dire que je suis tombée amoureuse de ce livre. Je ne pensais pas que Carry On allait autant me chambouler et me plaire que ça. Bien que l’histoire ne soit pas tant extraordinaire que ça, ce sont les personnages qui apportent énormément au roman. Rainbow Rowell a vraiment un don pour créer des personnages incroyables aux personnalités diverses. Simon Snow, le personnage principal, le Chosen One, est adorable, il est naïf, gentil attentionné, humble et courageux, bref, un personnage auquel il est facile de s’attacher. Penelope, sa meilleure amie, c’est un peu la Hermione du roman, intelligente et un brin têtue. Ensuite, il y a Baz, l’ennemi de Simon mais aussi son roommate depuis 7 ans. Baz est incroyable, il est beaucoup plus profond que laisse présager le début du roman. Il peut paraître comme quelqu'un de hautain mais c'est tout le contraire, il a un coté assez sensible qui rend le personnage très humain. J'ai adoré lire les chapitres de son POV (point of view - point de vue). Pendant leur 7 années de scolarisation et de cohabitation, Simon et Baz n’ont pas arrêté d’essayer de se tuer. Pourtant, cette dernière année va tout changer et la relation entre Baz et Simon va évoluer et leur animosité mutuelle va peu à peu s’atténuer au fil de l'histoire. [SPOILER: il est impossible de faire une book review de ce livre sans parler de cette belle histoire d'amour que vont vivre Baz et Simon. Elle est plus au moins attendue au fil de la lecture mais elle surprend quand même quand le moment du premier baiser arrive. J'ai adoré la relation de Simon et Baz, on pourrait dire qu'elle n'est absolument pas probable mais au fond, si, un peu dans le style Ron-Hermione mais avec un degré plus fort vu que nos deux personnages de base se foutent sur la gueule depuis des années mais surtout car Baz éprouve des sentiments pour Simon depuis sa deuxième année et d'après ma propre compréhension de la lecture, je pense que Simon avait lui aussi des sentiments pour Baz sans s'en rendre compte. Je les ai trouvé tellement mignon dans leurs moments d'intimité qu'on envie ce qu'ils ont et bon, j’adore les histoires d'amour LGBT, et implantées dans un récit fantastique, c'est encore mieux.] Je ne vais pas m'attarder sur Agatha, car quand bien même c’est un personnage plus ou moins intéressant, je n’ai pas du tout accroché à sa personnalité, bien qu’en tout honnêteté, elle a quand même sa place dans l’histoire et n’est pas un personnage si inutile que ça, elle apporte une touche en plus, un point de vue différent aux événements qui vont se dérouler dans le roman.

L’intrigue est plutôt lente au début, mais pas le lent qui gonfle, si vous voyez ce que je veux dire. Rainbow prend juste le temps de bien mettre en place l’histoire et les personnages car Carry On est censé être en quelque sorte le dernier tome d’une saga - c’est comme si on avait juste eu le droit au dernier Harry Potter, on n'aurait rien compris - donc c’est compréhensible qu’elle prenne le temps de situer l’histoire. Après, l’action et le suspense se font de plus en plus présent et il est extrêmement difficile de relâcher le bouquin avant de connaitre le fin mot de l’histoire. J'ai apprécié la vision du Chosen One de Rainbow Rowell, Simon accepte son rôle et fait ce qu'on lui demande de faire sans broncher mais il ne comprend pas vraiment ce statut et n'en veut pas forcement. Ce que j’ai aussi adoré dans ce livre, c’est l’humour employé par les personnages, en particulier par Simon et Baz, c’est tellement rafraîchissant et ça fait du bien d'avoir des sourires amusés durant une lecture.

Bon, je vais en parler, car c’est évident, ce livre vous fera rappeler l’univers d’Harry Potter, de part l’école de magie, le statut de Chosen One et orphelin de Simon - comme Harry Potter-, Penelope la meilleure amie brillante –Hermione-, Baz le nemesis –Draco- et le Humdrum, l’ultime ennemi – Voldemort – ainsi que Le Mage, le directeur de l’école incarnant une image de mentor – Dumbledore. Mais honnêtement, ça s’arrête là car mis à part Penelope qui ressemble beaucoup à Hermione, les autres personnages ont des personnalités vraiment différente des personnages créé par J.K. Rowling. 

Vous l’aurez compris, ce livre est un vrai bijou de fantasy mais surtout une belle histoire qui met en scène des personnages incroyablement bien écrit. Je ne peux que vous le conseiller, car je pense que c’est un roman qui devrait plaire à la majorité d’entre vous, même si vous n’êtes pas fan de roman fantastique.











Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut de la tour du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la «bête curieuse» de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases «d'éveil» où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais, neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissé submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante : l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir - quatrième de couverture de l'édition française Tous nos jours parfaits publiée chez Gallimard Jeunesse.

J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre. Le roman aborde des thèmes très sérieux - qui peuvent toucher une audience large - tels que la mort, le deuil, le suicide etc. Des thèmes sérieux qui, je trouve, sont très bien traités - pas de façon maladroite comme on peut le trouver dans une minorité de romans YA. Les personnages de Finch et Violet se posent des questions qu'adolescents pourraient actuellement vraiment se poser, ajoutant une touche très réaliste au roman, cassant les clichés qu'on colle parfois aux ados.

Violet, d'apparence, est une jeune femme populaire, pourtant, depuis que sa sœur aînée, Eleanor, est morte d'un accident de voiture, elle n'est plus la même, on peut même dire qu'une part d'elle-même est morte avec sa soeur. Elle a perdu le gout de vivre et ne sait plus vraiment comment vivre. Finch, quand à lui, ne pense qu'à une chose et c'est de s’ôter la vie. C'est un personnage très complexe et la manière dont il est décrit et montré dans le roman, on comprend très vite qu'il y quelque chose qui ne va pas chez lui. Ahh, Finch, je ne me suis jamais autant senti proche d'un personnage de roman. Je me suis tellement retrouvée en lui, ou du moins, une partie de moi quand j'étais plus jeune. D'ailleurs, il y a une citation du livre prononcée par Finch qui m'a marqué, tellement j'aurais pu la prononcer moi même: “The thing I don’t say is: I want to stay alive. The reason I don’t say it is because, given that fat folder in front of him, he’d never believe it. And here’s something else he’d never believe - I’m fighting to be here in this shitty, messed-up world. Standing on the ledge of the bell tower isn’t about dying. It’s about having control. It’s about never going to sleep again.” – page 16. Malgré ses pensées assez sombres, j'aime sa façon de penser et sa façon d'être, c'est un personnage extrêmement bien développé par l'auteur.

On ne peut que s'attacher à ces personnages, ils ont chacun une forte et intéressante personnalité, un passé tourmenté, ce sont vraiment des personnages qui donnent une consistance au roman et qui donne envie de le lire. Il y a une réelle connexion entre Violet et Finch, je trouve leur relation simple et compliqué à la fois mais belle, chacun apporte du bonheur à l'autre, chacun change en quelque sorte la vie de l'autre. L'histoire en elle-même est très bien menée, j'aime le concept  de comment Finch essaye de redonner gout à la vie à Violet alors que lui-même ne pense pratiquement qu'a mourir, malgré le bonheur que Violet lui apporte. Ce n'est pas un conte de fée, c'est une histoire très intense qui ne peut que marquer le lecteur quand il finit la lecture du roman.

En conclusion, c'est un des meilleurs livres qui m'ait été donné de lire, le sujet m'a touché, les personnages sont beaux, l'histoire et les thèmes abordés sont très intenses et bouleversants, en somme, une très belle histoire poignante et émouvante.





BOOK REVIEW • All the Bright Places de Jennifer Niven.









Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut de la tour du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la «bête curieuse» de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases «d'éveil» où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais, neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissé submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante : l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir - quatrième de couverture de l'édition française Tous nos jours parfaits publiée chez Gallimard Jeunesse.

J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre. Le roman aborde des thèmes très sérieux - qui peuvent toucher une audience large - tels que la mort, le deuil, le suicide etc. Des thèmes sérieux qui, je trouve, sont très bien traités - pas de façon maladroite comme on peut le trouver dans une minorité de romans YA. Les personnages de Finch et Violet se posent des questions qu'adolescents pourraient actuellement vraiment se poser, ajoutant une touche très réaliste au roman, cassant les clichés qu'on colle parfois aux ados.

Violet, d'apparence, est une jeune femme populaire, pourtant, depuis que sa sœur aînée, Eleanor, est morte d'un accident de voiture, elle n'est plus la même, on peut même dire qu'une part d'elle-même est morte avec sa soeur. Elle a perdu le gout de vivre et ne sait plus vraiment comment vivre. Finch, quand à lui, ne pense qu'à une chose et c'est de s’ôter la vie. C'est un personnage très complexe et la manière dont il est décrit et montré dans le roman, on comprend très vite qu'il y quelque chose qui ne va pas chez lui. Ahh, Finch, je ne me suis jamais autant senti proche d'un personnage de roman. Je me suis tellement retrouvée en lui, ou du moins, une partie de moi quand j'étais plus jeune. D'ailleurs, il y a une citation du livre prononcée par Finch qui m'a marqué, tellement j'aurais pu la prononcer moi même: “The thing I don’t say is: I want to stay alive. The reason I don’t say it is because, given that fat folder in front of him, he’d never believe it. And here’s something else he’d never believe - I’m fighting to be here in this shitty, messed-up world. Standing on the ledge of the bell tower isn’t about dying. It’s about having control. It’s about never going to sleep again.” – page 16. Malgré ses pensées assez sombres, j'aime sa façon de penser et sa façon d'être, c'est un personnage extrêmement bien développé par l'auteur.

On ne peut que s'attacher à ces personnages, ils ont chacun une forte et intéressante personnalité, un passé tourmenté, ce sont vraiment des personnages qui donnent une consistance au roman et qui donne envie de le lire. Il y a une réelle connexion entre Violet et Finch, je trouve leur relation simple et compliqué à la fois mais belle, chacun apporte du bonheur à l'autre, chacun change en quelque sorte la vie de l'autre. L'histoire en elle-même est très bien menée, j'aime le concept  de comment Finch essaye de redonner gout à la vie à Violet alors que lui-même ne pense pratiquement qu'a mourir, malgré le bonheur que Violet lui apporte. Ce n'est pas un conte de fée, c'est une histoire très intense qui ne peut que marquer le lecteur quand il finit la lecture du roman.

En conclusion, c'est un des meilleurs livres qui m'ait été donné de lire, le sujet m'a touché, les personnages sont beaux, l'histoire et les thèmes abordés sont très intenses et bouleversants, en somme, une très belle histoire poignante et émouvante.






L'HISTOIRE
Replay est un roman de science-fiction écrit par l’auteur américain Ken Grimwood. Sorti en 1986, le roman gagne deux ans plus tard le prix de Best Novel aux World Fantasy Awards. Ce roman nous conte l’histoire de Jeff, un quarantenaire qui a une vie plutôt médiocre, avec son mariage qui bat de l’aile. Alors que Jeff meurt subitement d’une crise cardiaque, il se retrouve dans sa vieille chambre d’étudiant, en 1963, alors seulement âgé de 18 ans. Pensant vivre un rêve étrange, il se rend compte en explorant la ville d’Atlanta que tout ceci est bien réel. Jeff a alors la chance de pouvoir tout revivre et qui plus est, en mieux.


CE QUE J'EN AI PENSÉ
Jeff est un personnage intéressant, il n’est pas parfait et les choix qu’il va faire sont humains, qu’ils soient bons ou mauvais. Comme tout humain, il va bien sûr avoir de l’idée de se servir de ses connaissances sur le futur pour changer son propre avenir et ne pas faire les mêmes erreurs. Il décide alors de gagner de l’argent grâce à des paris sportifs – Marty Mcfly aura en quelque sorte la même idée bien que c’est surtout Biff Tannen qui en fera usage grâce à l’Almanach des Sports dans Retour Vers le Futur II sorti en 1989  – et bien sûr, il commence à s’enrichir et à avoir la belle vie. Mais, qui dit changements des événements dit conséquences. Je m’arrête ici pour ne pas vous spoiler…

Ce livre est un vrai petit bijou. On va au-delà du banal voyage dans le temps et on nous emmène beaucoup plus loin – je suis donc totalement conquise. Ici, c’est toute une rétrospective du genre humain et des choix qui s’offrent à nous et des décisions qui s’en suivent devant cette situation. J’ai beaucoup apprécié que malgré le thème du livre, l’histoire reste réaliste dans le sens où si ces événements devaient vraiment arrivé à quelqu’un, ça se passerait probablement comme ça. Attention, je pense spoiler un peu à partir d’ici mais rien qui ne gâche vraiment la lecture. Jeff ne va pas revivre qu’une fois cette période-ci de sa vie mais plusieurs fois, il va donc appeler ce phénomène « replay ». Il va donc vivre ses replays de manière différente : tantôt une vie débauché, tantôt une vie posée, Jeff va avoir la chance – ou la malédiction –  de vivre une multitude de vies mais, pour ma part, je trouve que parfois, il n’en fait pas bien usage. En effet, je trouve qu’il aurait plus faire beaucoup plus de ce qu’il fait dans le roman, il reste selon moi dans la restreinte mais je dis seulement ça car si j’avais été à sa place, j’aurais fait tellement plus.

Mis à part ce petit détail "négatif", ce roman est vraiment excellent et fait dorénavant parti de mes romans préférés que je relirais surement dans l’avenir et je ne peux que vous le conseiller. Je m’en veux d’ailleurs un peu de l’avoir lu en français (la couverture est selon moi beaucoup jolie dans cette version que dans la version anglaise) mais je pense quand même me le procurer en VO. Bref un véritable coup de cœur qu’il me tarde de relire. 






BOOK REVIEW • REPLAY de Ken Grimwood.


L'HISTOIRE
Replay est un roman de science-fiction écrit par l’auteur américain Ken Grimwood. Sorti en 1986, le roman gagne deux ans plus tard le prix de Best Novel aux World Fantasy Awards. Ce roman nous conte l’histoire de Jeff, un quarantenaire qui a une vie plutôt médiocre, avec son mariage qui bat de l’aile. Alors que Jeff meurt subitement d’une crise cardiaque, il se retrouve dans sa vieille chambre d’étudiant, en 1963, alors seulement âgé de 18 ans. Pensant vivre un rêve étrange, il se rend compte en explorant la ville d’Atlanta que tout ceci est bien réel. Jeff a alors la chance de pouvoir tout revivre et qui plus est, en mieux.


CE QUE J'EN AI PENSÉ
Jeff est un personnage intéressant, il n’est pas parfait et les choix qu’il va faire sont humains, qu’ils soient bons ou mauvais. Comme tout humain, il va bien sûr avoir de l’idée de se servir de ses connaissances sur le futur pour changer son propre avenir et ne pas faire les mêmes erreurs. Il décide alors de gagner de l’argent grâce à des paris sportifs – Marty Mcfly aura en quelque sorte la même idée bien que c’est surtout Biff Tannen qui en fera usage grâce à l’Almanach des Sports dans Retour Vers le Futur II sorti en 1989  – et bien sûr, il commence à s’enrichir et à avoir la belle vie. Mais, qui dit changements des événements dit conséquences. Je m’arrête ici pour ne pas vous spoiler…

Ce livre est un vrai petit bijou. On va au-delà du banal voyage dans le temps et on nous emmène beaucoup plus loin – je suis donc totalement conquise. Ici, c’est toute une rétrospective du genre humain et des choix qui s’offrent à nous et des décisions qui s’en suivent devant cette situation. J’ai beaucoup apprécié que malgré le thème du livre, l’histoire reste réaliste dans le sens où si ces événements devaient vraiment arrivé à quelqu’un, ça se passerait probablement comme ça. Attention, je pense spoiler un peu à partir d’ici mais rien qui ne gâche vraiment la lecture. Jeff ne va pas revivre qu’une fois cette période-ci de sa vie mais plusieurs fois, il va donc appeler ce phénomène « replay ». Il va donc vivre ses replays de manière différente : tantôt une vie débauché, tantôt une vie posée, Jeff va avoir la chance – ou la malédiction –  de vivre une multitude de vies mais, pour ma part, je trouve que parfois, il n’en fait pas bien usage. En effet, je trouve qu’il aurait plus faire beaucoup plus de ce qu’il fait dans le roman, il reste selon moi dans la restreinte mais je dis seulement ça car si j’avais été à sa place, j’aurais fait tellement plus.

Mis à part ce petit détail "négatif", ce roman est vraiment excellent et fait dorénavant parti de mes romans préférés que je relirais surement dans l’avenir et je ne peux que vous le conseiller. Je m’en veux d’ailleurs un peu de l’avoir lu en français (la couverture est selon moi beaucoup jolie dans cette version que dans la version anglaise) mais je pense quand même me le procurer en VO. Bref un véritable coup de cœur qu’il me tarde de relire. 










L'HISTOIRE
Keeper of the Lost Cities est un premier livre d'une série littéraire de genre fantasy écrit par Shannon Messenger. Dans ce premier tome, on découvre Sophie, une jeune adolescente de 12 ans possédant le don de télépathie. Elle vit avec ce fardeau depuis ses 5 ans et personne de son entourage n'est au courant de son pouvoir. Pendant une sortie scolaire au musée, un étrange garçon prénommé Fitz, qui se dit lui aussi doué de télépathie, annonce à Sophie qu'elle n'appartient pas au monde des humains et qu'elle est en réalité une elfe. De là, Sophie doit abandonner sa famille pour vivre auprès des autres elfes dans un monde enchantée et y suivre une éducation spéciale à l'école Foxfire. Mais tout le monde n'est pas réjoui de son arrivée et de nombreux mystères entourent l'existence de Sophie.




CE QUE J'EN AI PENSÉ
WHOA! Ce livre est tout simplement fabuleux. Si je m'y étais mise à fond dès le début, je pense que je l'aurais fini en quelques jours (j'ai mis une semaine environ pour le lire). L'action commence très vite, ce qui n'est pas pour me déplaire ici. Concernant les personnages, je les ai adoré et j'ai apprécié leurs personnalités -bien qu'un peu cliché. Sophie, le personnage principal, m'a beaucoup plus même si au début du roman, elle reste un peu trop sage à mon goût. Heureusement, au fur et à mesure que l'histoire avance, elle commence doucement à s'affirmer et commence un peu à se rebeller. Concernant les autres personnages, j'espère qu'ils auront une place plus importante dans les autres tomes. Autant le mentionner maintenant, oui, durant votre lecture, vous vous rendrez compte que ce roman ressemble à l'univers d'Harry Potter, on tend à assimiler plusieurs personnage de ce roman aux personnages d'Harry Potter mais c'est tout, l'histoire est indépendante et n'est pas une pâle copie.

Je ne vous révélerai pas l’intrigue car je ne veux pas vous spoiler mais je vous mentirais si je vous disais que ce premier tome est rempli d'Action car c'est faux mais avec ses intrigues, l'histoire nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. L'ensemble du bouquin est assez tranquille mais c'est sûrement pour poser les bases de l'histoire et préparer à la suite. L'action se précipite plus vers la fin mais justement, ça tend à donner vraiment envie de lire le deuxième tome pour savoir ce qui va se passer par la suite pour Sophie.

Ce premier tome se lit très vite, étant donné que c'est un roman censé être destiné aux 8-12 ans selon l'éditeur. Mais je vous rassure, comme Harry Potter, cette saga semble, à mon avis, pour tous les âges, pour des personnes friandes de fantasy et d'aventures. Je ne peux que vous le conseiller et pour ceux que ne lise pas très bien l'anglais, il est disponible en français sous le titre "Gardiens des Cités Perdues".







BOOK REVIEW • Keeper of the Lost Cities de Shannon Messenger.





L'HISTOIRE
Keeper of the Lost Cities est un premier livre d'une série littéraire de genre fantasy écrit par Shannon Messenger. Dans ce premier tome, on découvre Sophie, une jeune adolescente de 12 ans possédant le don de télépathie. Elle vit avec ce fardeau depuis ses 5 ans et personne de son entourage n'est au courant de son pouvoir. Pendant une sortie scolaire au musée, un étrange garçon prénommé Fitz, qui se dit lui aussi doué de télépathie, annonce à Sophie qu'elle n'appartient pas au monde des humains et qu'elle est en réalité une elfe. De là, Sophie doit abandonner sa famille pour vivre auprès des autres elfes dans un monde enchantée et y suivre une éducation spéciale à l'école Foxfire. Mais tout le monde n'est pas réjoui de son arrivée et de nombreux mystères entourent l'existence de Sophie.




CE QUE J'EN AI PENSÉ
WHOA! Ce livre est tout simplement fabuleux. Si je m'y étais mise à fond dès le début, je pense que je l'aurais fini en quelques jours (j'ai mis une semaine environ pour le lire). L'action commence très vite, ce qui n'est pas pour me déplaire ici. Concernant les personnages, je les ai adoré et j'ai apprécié leurs personnalités -bien qu'un peu cliché. Sophie, le personnage principal, m'a beaucoup plus même si au début du roman, elle reste un peu trop sage à mon goût. Heureusement, au fur et à mesure que l'histoire avance, elle commence doucement à s'affirmer et commence un peu à se rebeller. Concernant les autres personnages, j'espère qu'ils auront une place plus importante dans les autres tomes. Autant le mentionner maintenant, oui, durant votre lecture, vous vous rendrez compte que ce roman ressemble à l'univers d'Harry Potter, on tend à assimiler plusieurs personnage de ce roman aux personnages d'Harry Potter mais c'est tout, l'histoire est indépendante et n'est pas une pâle copie.

Je ne vous révélerai pas l’intrigue car je ne veux pas vous spoiler mais je vous mentirais si je vous disais que ce premier tome est rempli d'Action car c'est faux mais avec ses intrigues, l'histoire nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. L'ensemble du bouquin est assez tranquille mais c'est sûrement pour poser les bases de l'histoire et préparer à la suite. L'action se précipite plus vers la fin mais justement, ça tend à donner vraiment envie de lire le deuxième tome pour savoir ce qui va se passer par la suite pour Sophie.

Ce premier tome se lit très vite, étant donné que c'est un roman censé être destiné aux 8-12 ans selon l'éditeur. Mais je vous rassure, comme Harry Potter, cette saga semble, à mon avis, pour tous les âges, pour des personnes friandes de fantasy et d'aventures. Je ne peux que vous le conseiller et pour ceux que ne lise pas très bien l'anglais, il est disponible en français sous le titre "Gardiens des Cités Perdues".







Chocolates for Breakfast de Pamela Moore

Chocolates for Breakfast est un roman écrit par Pamela Moore en 1956 qui raconte l'histoire de Courtney Farrell, une adolescente qu'on va suivre de ses 15 à ses 17 ans. Son quotidien se résume aux fêtes, à l'alcool et aux histoires d'amour. Au début du roman, Courtney est élève dans une école privée et a beaucoup de mal à s’intégrer. Elle est amie avec sa colocataire, Janet et entretient une relation particulière avec une de ses professeurs. Le jour où la dite professeur décide de passer moins de temps avec Courtney, sa vie chamboule. Le psychologue de l'école va diagnostiquer Courtney comme étant dépressive. Sa mère la retire alors de l'école. Courtney va donc habiter avec sa mère Sondra, qui est actrice, à Hollywood. C'est ainsi que tout va commencer, sa liaison avec un acteur raté plus âgé qu'elle, les fêtes où l'alcool est omniprésent et cela "empire" quand elle déménage à New York et  revoit Janet, avec qui elle va partager ce quotidien festif, toujours dans l'excès.

Il est vite compris que Courtney n'a pas eu une enfance normale et qu'elle a toujours évolué dans un monde entouré d'adultes et qu'elle n'a jamais vraiment été considéré comme une enfant par sa mère, qui n'a jamais eu la fibre maternelle. Ses relations avec les hommes reflètent l'absence d'une figure paternelle, son père habitant à New York. Courtney est donc une adolescente très mature pour son âge qui a toujours dû compter sur elle seule pour s'en sortir.

Ce livre reflète une jeunesse qui vit dans l’excès et la débauche de peur de tout perdre, de grandir. La plupart des personnages qui sont présent aux fêtes ou vont Janet et Courtney sont des étudiants qui ont arrêté leurs études alors qu'ils étudiaient dans des universités prestigieuses, alors un symbole du passage vers le monde adulte. Ce roman reprend donc tout les codes du roman d'apprentissage où est dépeint le passage de l’innocence, de l'enfance vers le monde adulte.

Dès sa sortie, le roman est comparé à Bonjour Tristesse de Françoise Sagan écrit en 1954 car les deux livres, qui ont une histoire similaire, ont été écrit par des adolescentes et sont vu comme des romans novateurs car ils abordent des thèmes encore tabou à l'époque. Et bien que Chocolates for Breakfast soit sorti en 1956, quand je le lisais, j'avais l'impression de lire un roman qui aurait pu être écrit à notre époque, je dirais donc que ce livre est est un intemporel avec des sujets qui restent d'actualité. Ce roman est disponible en version française aux éditions Robert Laffont dans la collection Pavillon Poche, sous le titre d'origine.





Chocolates for Breakfast de Pamela Moore, le Bonjour Tristesse américain.

Chocolates for Breakfast de Pamela Moore

Chocolates for Breakfast est un roman écrit par Pamela Moore en 1956 qui raconte l'histoire de Courtney Farrell, une adolescente qu'on va suivre de ses 15 à ses 17 ans. Son quotidien se résume aux fêtes, à l'alcool et aux histoires d'amour. Au début du roman, Courtney est élève dans une école privée et a beaucoup de mal à s’intégrer. Elle est amie avec sa colocataire, Janet et entretient une relation particulière avec une de ses professeurs. Le jour où la dite professeur décide de passer moins de temps avec Courtney, sa vie chamboule. Le psychologue de l'école va diagnostiquer Courtney comme étant dépressive. Sa mère la retire alors de l'école. Courtney va donc habiter avec sa mère Sondra, qui est actrice, à Hollywood. C'est ainsi que tout va commencer, sa liaison avec un acteur raté plus âgé qu'elle, les fêtes où l'alcool est omniprésent et cela "empire" quand elle déménage à New York et  revoit Janet, avec qui elle va partager ce quotidien festif, toujours dans l'excès.

Il est vite compris que Courtney n'a pas eu une enfance normale et qu'elle a toujours évolué dans un monde entouré d'adultes et qu'elle n'a jamais vraiment été considéré comme une enfant par sa mère, qui n'a jamais eu la fibre maternelle. Ses relations avec les hommes reflètent l'absence d'une figure paternelle, son père habitant à New York. Courtney est donc une adolescente très mature pour son âge qui a toujours dû compter sur elle seule pour s'en sortir.

Ce livre reflète une jeunesse qui vit dans l’excès et la débauche de peur de tout perdre, de grandir. La plupart des personnages qui sont présent aux fêtes ou vont Janet et Courtney sont des étudiants qui ont arrêté leurs études alors qu'ils étudiaient dans des universités prestigieuses, alors un symbole du passage vers le monde adulte. Ce roman reprend donc tout les codes du roman d'apprentissage où est dépeint le passage de l’innocence, de l'enfance vers le monde adulte.

Dès sa sortie, le roman est comparé à Bonjour Tristesse de Françoise Sagan écrit en 1954 car les deux livres, qui ont une histoire similaire, ont été écrit par des adolescentes et sont vu comme des romans novateurs car ils abordent des thèmes encore tabou à l'époque. Et bien que Chocolates for Breakfast soit sorti en 1956, quand je le lisais, j'avais l'impression de lire un roman qui aurait pu être écrit à notre époque, je dirais donc que ce livre est est un intemporel avec des sujets qui restent d'actualité. Ce roman est disponible en version française aux éditions Robert Laffont dans la collection Pavillon Poche, sous le titre d'origine.





Ready Player One Ernest Cline



Ready Player One, écrit par Enerst Cline en 2011, est un roman prenant place dans un monde futuriste, en 2044, où le monde réel n'a pas vraiment d'importance car tout se passe sur OASIS, un monde virtuel en ligne où les limites n’existent pas, vous pouvez être qui vous voulez et faire ce que vous voulez. Mais quand le fondateur de ce monde incroyable, James Halliday, meurt sans successeur, ce génie a eu l'idée de lancer un jeu d’énigmes basé sur la culture populaire des années 80 et le grand gagnant remportera la grande fortune de Halliday mais aussi le contrôle total d'OASIS. Wade Watts, adolescent légèrement enrobé, grand fan de jeux vidéos mais surtout de James Halliday, est le premier à déchiffrer la première énigme quelques années après le lancement de cette quête, mais il ne s'attendait à ce que son quotidien devienne aussi dangereux.


Ce livre regorge de références de la culture populaire des années 80 c'est à dire Star Wars, les Goonies, Retour vers le Futur et même The Breakfast Club, c'est à dire tout ce que j'aime, mais il y a également des références aux jeux vidéos et jeux d'arcade de l’époque tel que Pac-Man. J'ai beaucoup aimé le personnage de Wade, il n'a pas l'image parfaite du héros, c'est un adolescent typique au physique banal mais pourtant il dégage quelque chose, je me suis tellement attaché à lui et je me suis même parfois retrouvé en lui, ce qui est juste incroyable quand on lit un livre, ça nous permet de vraiment se projeter dans l'histoire, de la vivre. J'ai beaucoup aimé l'amitié que Wade entretient avec Aech et Art3mis et cela prouve qu'on peut forger des amitiés solides et véritables grâce à Internet (et je sais de quoi je parle).

Il faut l'avouer, l'intrigue est très intéressante et sort de l'image traditionnelle de la dystopie, car oui, Ready Player One est un roman dystopique bien qu'il mêle également les genres d'aventure et de coming-of-age story. On se retrouve dans un monde futuriste ravagé par la guerre, la pollution et j'en passe, et le seul moyen qu'ont les gens d'oublier dans quel monde horrible ils vivent est de se réfugier sur OASIS. Bien sûr, comme toute dystopie qui se respecte, il va y avoir une révolte mais pas contre le système politique, mais contre les dirigeant d'une société qui veulent à tout prix s'emparer de l'empire de Halliday. De plus, le roman a des passages assez drôle, qui allège donc le coté dystopique.  Du coup, je trouve que cette histoire sort vraiment du lot et qu'on s'éloigne de ce qu'ont pu proposer plusieurs auteurs de romans dystopiques et j'ai vraiment adoré cet aspect-là de l'histoire. L’entièreté du roman semble être le reflet de notre propre société qui passe beaucoup trop de temps sur les réseaux au lieu de vivre vraiment sa vie. Les derniers pages qui clôturent le roman font alors l'écho d'une morale qui nous laisse à réfléchir

Ce livre fait un peu moins de 400 pages mais durant toute ma lecture, il était presque impossible de le reposer mais d'un coté, je voulais faire durer le plaisir, je voulais le savourer. Ce bouquin est tout simplement parfait à mes yeux car il a été par quelqu'un qui partage la même passion que moi pour les années 80 mais aussi car l'histoire est bien mené sans pour autant être grandiose, au final, ça reste simple mais ça marche parfaitement bien. Ready Player One, c'est un peu un livre pour les geeks, bien qu'on ne doit pas forcement être un geek pour pouvoir apprécier l'histoire car c'est une histoire d'aventure avant tout et je pense que c'est le genre de récit qui peut plaire à beaucoup de personnes. Ready Player One est un véritable coup de cœur et restera l'un de mes romans préférés.





READY PLAYER ONE d'Ernest Cline, une lettre d'amour pour la pop culture des années 80.

Ready Player One Ernest Cline



Ready Player One, écrit par Enerst Cline en 2011, est un roman prenant place dans un monde futuriste, en 2044, où le monde réel n'a pas vraiment d'importance car tout se passe sur OASIS, un monde virtuel en ligne où les limites n’existent pas, vous pouvez être qui vous voulez et faire ce que vous voulez. Mais quand le fondateur de ce monde incroyable, James Halliday, meurt sans successeur, ce génie a eu l'idée de lancer un jeu d’énigmes basé sur la culture populaire des années 80 et le grand gagnant remportera la grande fortune de Halliday mais aussi le contrôle total d'OASIS. Wade Watts, adolescent légèrement enrobé, grand fan de jeux vidéos mais surtout de James Halliday, est le premier à déchiffrer la première énigme quelques années après le lancement de cette quête, mais il ne s'attendait à ce que son quotidien devienne aussi dangereux.


Ce livre regorge de références de la culture populaire des années 80 c'est à dire Star Wars, les Goonies, Retour vers le Futur et même The Breakfast Club, c'est à dire tout ce que j'aime, mais il y a également des références aux jeux vidéos et jeux d'arcade de l’époque tel que Pac-Man. J'ai beaucoup aimé le personnage de Wade, il n'a pas l'image parfaite du héros, c'est un adolescent typique au physique banal mais pourtant il dégage quelque chose, je me suis tellement attaché à lui et je me suis même parfois retrouvé en lui, ce qui est juste incroyable quand on lit un livre, ça nous permet de vraiment se projeter dans l'histoire, de la vivre. J'ai beaucoup aimé l'amitié que Wade entretient avec Aech et Art3mis et cela prouve qu'on peut forger des amitiés solides et véritables grâce à Internet (et je sais de quoi je parle).

Il faut l'avouer, l'intrigue est très intéressante et sort de l'image traditionnelle de la dystopie, car oui, Ready Player One est un roman dystopique bien qu'il mêle également les genres d'aventure et de coming-of-age story. On se retrouve dans un monde futuriste ravagé par la guerre, la pollution et j'en passe, et le seul moyen qu'ont les gens d'oublier dans quel monde horrible ils vivent est de se réfugier sur OASIS. Bien sûr, comme toute dystopie qui se respecte, il va y avoir une révolte mais pas contre le système politique, mais contre les dirigeant d'une société qui veulent à tout prix s'emparer de l'empire de Halliday. De plus, le roman a des passages assez drôle, qui allège donc le coté dystopique.  Du coup, je trouve que cette histoire sort vraiment du lot et qu'on s'éloigne de ce qu'ont pu proposer plusieurs auteurs de romans dystopiques et j'ai vraiment adoré cet aspect-là de l'histoire. L’entièreté du roman semble être le reflet de notre propre société qui passe beaucoup trop de temps sur les réseaux au lieu de vivre vraiment sa vie. Les derniers pages qui clôturent le roman font alors l'écho d'une morale qui nous laisse à réfléchir

Ce livre fait un peu moins de 400 pages mais durant toute ma lecture, il était presque impossible de le reposer mais d'un coté, je voulais faire durer le plaisir, je voulais le savourer. Ce bouquin est tout simplement parfait à mes yeux car il a été par quelqu'un qui partage la même passion que moi pour les années 80 mais aussi car l'histoire est bien mené sans pour autant être grandiose, au final, ça reste simple mais ça marche parfaitement bien. Ready Player One, c'est un peu un livre pour les geeks, bien qu'on ne doit pas forcement être un geek pour pouvoir apprécier l'histoire car c'est une histoire d'aventure avant tout et je pense que c'est le genre de récit qui peut plaire à beaucoup de personnes. Ready Player One est un véritable coup de cœur et restera l'un de mes romans préférés.





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